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DÉCARBONER LA CONSTRUCTION DE PONTS

Ponts à poutres en métal à Abomey-Calavi au Bénin

Alors que la production d’acier et de ciment est très énergivore, les acteurs du secteur cherchent à décarboner leurs process industriels. Explication avec l’entreprise Matière®, étant certifiée ISO 50001 qui agit pour limiter son impact sur l’environnement au travers des économies de consommation énergétique dans la construction d’ouvrage d’art.

La production d’une tonne de ciment, ingrédient clé du béton, génère l’émission de CO2 équivalent à sa masse. Cette pollution représente 6% des émissions globales. Tout aussi polluante, la construction métallique pèse pour 7% des émissions mondiales de CO2.

Face à l’urgence climatique, la plupart des grands acteurs du secteur se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ils suivent ainsi les objectifs fixés par l’Agence Internationale de l’Énergie.

Pour atteindre ces objectifs, le secteur de la construction mise sur 2 leviers :

  • Recyclage et réutilisation des matériaux ;
  • Remplacement des combustibles fossiles par de l’énergie propre dans la production de l’acier et du ciment.

Aujourd’hui encore, la majorité de l’acier est produite dans des hauts fourneaux alimentés par du charbon. Côté ciment, les perspectives sont plus encourageantes, 50% de l’énergie utilisée dans les hauts fourneaux provient de la récupération des déchets.

Comment l’entreprise contribue-t-elle à la réduire l’empreinte carbone du béton ?

Les usines béton de Matière® ont déjà fait un premier pas dans la démarche de réduction du CO2. Notamment avec l’utilisation du ciment CEM II, qui permet une réduction d’environ 10% à 12% d’émissions de CO2.

« Les ciments les plus polluants (CEM I) ne sont plus fabriqués et commercialisés depuis début 2023, explique Jean-Marc Freilinger, Responsable Industries Béton. Ils sont remplacés par des ciments CEM II et CEM III moins énergivores lors de leur fabrication. Leur composition change également en substituant partiellement ou totalement le clinker, le principal composant du ciment. Il est remplacé par d’autres composants hydrauliques tels que le laitier de haut fourneau, les cendres volantes ou la pouzzolane ».

Dans ses formules béton, Matière® a diminué le ciment pour le remplacer par du métakaolin (addition pouzzolanique). Il est moins énergivore et ne dégage pas d’émissions de CO2 à sa fabrication.

La société utilise aussi les surplus de béton de ses productions pour réaliser des blocs de 1,50 x 1 x 0,50 m qui sont ensuite concassés puis utilisés par notre service Terrassement / Canalisation pour réaliser des remblais et autres réemplois. De même, elle concasse les pièces non conformes pour récupérer les matériaux ainsi que les aciers qui sont revendus aux sidérurgistes.

Matière® prévoit d’ajouter un système de recyclage à ses usines de béton. Le but est de réutiliser les agrégats lavés dans de nouvelles productions de béton ou pour d’autres applications.

« Ces efforts s’inscrivent dans un processus d’amélioration continue. Matière® étant certifié ISO 50001, nous devons à chaque audit mettre en avant nos actions qui vont vers un meilleur respect de l’environnement. Lors de visites de nos usines béton, nos clients, mais également nos banquiers nous questionnent sur notre démarche bas carbone et nos maîtres d’ouvrages intègrent de plus en plus souvent des clauses réclamant du béton bas carbone dans les appels d’offres ».

Jean-Marc Freilinger, Responsable Industries Béton

Premiers pas timides vers l’acier décarboné

Pour fabriquer de l’acier vert ou décarboné, une seule solution, il faut remplacer le charbon utilisé dans les hauts fourneaux par des combustibles non fossiles, comme l’hydrogène produit à partir d’énergie renouvelable. Changer les méthodes de production de l’acier et intégrer de l’énergie verte est un processus aussi complexe que coûteux.

« La demande croissante des clients pour l’acier vert encourage les aciéristes à investir dans des technologies et des procédés de fabrication neutres en carbone, mais les coûts sont très élevés, car il faut changer les combustibles et les infrastructures. »

Raphaël Costero, Responsable Industries Métal

Si nous n’en sommes qu’aux prémices de l’acier vert, il convient de souligner plusieurs avancées technologiques prometteuses. Comme par exemple, Volvo qui a réussi à fabriquer son premier véhicule à partir d’acier décarboné en 2021.

« Pour les phases de soudage et de découpe, Volvo a utilisé les mêmes méthodes de transformation et le produit s’est comporté comme un acier conventionnel, explique Raphaël Costero. L’acier décarboné a donc les mêmes propriétés que l’acier traditionnel et son utilisation n’a pas d’impact pour nous, les transformateurs. Les choses se mettent progressivement en place et dès que cet acier décarboné sera disponible et compétitif, nous l’utiliserons dans nos usines ».

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Réindustrialisation : le rôle de Matière® en France

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Économie circulaire et développement durable

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Économie circulaire et développement durable

pont economie circulaire developpement durable

Depuis 2020, plusieurs lois du code de l’environnement visant à encourager l’économie circulaire sont parues afin de définir et encourager cette démarche.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Ces lois « anti-gaspillage » ont pour idée de passer de l’économie linéaire du « tout jetable » (extraire, fabriquer, consommer, jeter) qui correspond au modèle économique de consommation lancé à partir des années 1960 à une économie circulaire (réutiliser, réemployer, réparer, recycler, remettre à neuf, refabriquer des pièces détachées).

Quels sont les objectifs de l’économie circulaire ?

Cette démarche s’inscrit dans une action pour le climat et contre le réchauffement climatique, en consommant moins d’énergie et de ressources naturelles. Elle vise à modifier les comportements.


Elle vise à revenir à une meilleure utilisation des produits et des services :

  • Partage des biens ;
  • Utilisation des services tels que les énergies utilisées, l’eau, les transports ;
  • Réparation, réemploi, remise à neuf des produits localement ;
  • Limitation des consommations et du gaspillage des ressources ;
  • Limitation de la production de déchets ultimes tout en participant au développement économique et industriel des territoires.

L’économie circulaire : vers un nouveau modèle économique ou retour à un modèle économique abandonné en Occident ?

Cette démarche a des enjeux environnementaux, mais fortement liés à des enjeux sociaux et économiques. La création d’emplois et de services est nécessaire pour relancer cette démarche de récupération, réparation, recyclage. En effet, ces emplois et services étaient très nombreux dans les années 1950, puis ont été abandonnés au fil du temps.

L’objectif final de cette démarche est d’atteindre une empreinte écologique neutre et contribuer à la préservation des ressources naturelles de la planète.

Ce que cela implique pour les fabricants ?

Cette démarche demande encore et surtout que les fabricants soient partie prenante de la démarche de fin de l’obsolescence programmée. C’est pourquoi ils sont les principales cibles des lois sur le sujet.

Voici ce que cela implique pour les fabricants :

  • Retour vers le respect des matières premières utilisées ;
  • Choix des matières permettant l’augmentation de la durabilité des produits finis afin de leur permettre une seconde vie dès que possible ;
  • Écoconception des produits, afin de prendre en compte dès la conception, les impacts environnementaux associés à ces produits durant l’ensemble de leur cycle de vie.

Comment s’y prendre concrètement au sein des entreprises ?

Cette démarche s’applique aussi au sein des entreprises.

Voici les différentes possibilités :

  • Réparer les machines et les appareils dans le but d’augmenter leur durée de vie en remplaçant les pièces défectueuses ou endommagées ;
  • Acheter des biens d’occasion ;
  • Faire recycler les déchets produits sur nos usines en créant des partenariats avec certaines entreprises spécialisées dans la récupération et la reconversion de certains déchets : les cartons (exemple du partenariat fait à l’usine du Creusot), les palettes de transport (réparation des palettes avant revente ou remise à disposition) ;
  • Recycler les matières premières (exemple avec les bitumes retirés des routes afin de les réintroduire dans de nouvelles formules) ;
  • Réutiliser les déchets une fois transformés tels que les déchets de production béton utilisés comme remblai après concassage ;
  • Réutiliser ou utiliser les matières premières (terres extraites lors des terrassements, réutilisation des chutes d’acier) ;
  • Acheter des produits faits à base de produits recyclés (exemple : tube écobox pour les canalisations d’eaux pluviales fait à base de bouteilles en plastique PEHD recyclées) ;
  • Remplacer les combustibles fossiles par des combustibles de substitution dans certaines industries comme les cimenteries. Ces combustibles sont préparés à partir de déchets n’ayant pas pu être recyclés ou valorisés (pneus, boues de station d’épuration (STEP), déchets de bois, solvants, combustibles solides de récupération (CSR), terres polluées…). Exemple de l’entreprise Vicat qui a élaboré un procédé pour valoriser les terres polluées et avec qui nous avons travaillé pour récupérer les terres sur certains de nos chantiers de terrassement ;
  • Utiliser d’autres matières naturelles pour remplacer certains composants polluants des bétons afin d’avoir des bétons bas carbone pour la construction. Exemple avec la substitution du sable par des coquilles d’huitres ou la création de béton végétal ou biosourcé avec le remplacement des granulats par des fibres de bois, de liège, de chanvre ou de lin.

Qu’est-ce qu’on peut faire dans notre vie quotidienne ?

Afin de participer à cette démarche, nous pouvons faire de l’autopartage :

  • échanger des services ;
  • réparer des machines ou appareils ;
  • réparer du mobilier ;
  • acheter des biens d’occasion de seconde main ;
  • faire recycler nos produits ;
  • rapporter nos objets ou machines dans des lieux où ils peuvent être récupérés s’ils sont toujours fonctionnels ou pour les remettre à neuf.

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

Engagements RSE - Matière

Face à la crise énergétique mondiale, Matière® utilise sa démarche ISO 50001 pour réduire sa consommation d’énergie à tous les niveaux, que ce soit dans ses bureaux, ses usines, sa flotte de véhicules ou encore ses chantiers (engins, groupes électrogènes).

Depuis septembre 2022, Matière® est certifiée ISO 50001. Cette norme s’avère plus que jamais efficace pour l’aider à réduire ses consommations énergétiques, comme l’explique Morgane Arrieta, Responsable QSE Chantiers.

« Nos négociations de contrats d’énergies nous ont protégé des hausses du prix du gaz et de l’électricité. Côté carburant, la situation a été plus complexe, même si nos stations de carburants installées dans les usines de Bagnac et de Souleyrie nous ont permis de bénéficier de tarifs avantageux. Dans le contexte actuel de tension sur les coûts de l’énergie, il est crucial d’optimiser nos consommations et l’adoption de la norme ISO 50001 nous a permis de réfléchir à des solutions d’efficacité énergétiques dès le début de la crise. Aujourd’hui, c’est un vrai plus pour réduire nos consommations énergétiques et donc réaliser des économies. »

Une baisse de consommation d’énergie dans les usines

Déterminer les sources et niveaux de consommation d’énergie

Dans le cadre de l’audit énergétique de 2021, certaines machines ont été appareillées de compteurs afin d’identifier les principales sources et niveaux de consommation d’énergies. Une première étape qui a permis d’établir les activités principalement responsable des consommations : Usages Energétiques Significatifs (UES).

Chaque atelier dans les usines est généralement équipé d’un compteur. Le suivi mensuel des consommations associé à l’observation des talons de consommation (consommation hors production) sur les courbes de charges permet d’être alerté en cas de dérives et de réagir rapidement.

La prochaine étape est l’installation de compteurs différenciés par machine ou pour une activité précise (grenaillage par exemple) permettront de suivre les consommations d’énergie en continue et de mettre en place des actions d’amélioration.

Identifier les leviers et se fixer des objectifs

Le levier principal est la réduction des talons de consommation (consommation sans production). Matière® vise une baisse de 20% avec deux leviers principaux : l’arrêt des machines hors production et la maintenance préventive et corrective pour éviter toute fuite d’air.

En parallèle, sur les différentes usines, le programme de remplacement des lampes à incandescence par des LED selon des programmes sur trois ans progresse comme prévu. Il est finalisé dans l’usine de Charmes, avec des effets déjà notables sur la consommation d’électricité.

Des actions complémentaires ponctuelles et spécifiques à certains sites ou activités sont prévues. Dans son usine de Brive-La-Gaillarde, Matière® envisage d’optimiser le fonctionnement de la chaudière à gaz en séparant le circuit d’alimentation du séchage du béton (haute température) de celui du chauffage des bureaux (température modérée).

Un verdissement de la flotte de transport

Côté transport, Matière® agit sur plusieurs leviers pour insuffler un changement de comportement : sensibilisation au covoiturage et à un usage plus réfléchi de la voiture, recours à la vidéo-conférence quand cela fait sens…

Conformément aux obligations réglementaires en vigueur, une partie de la flotte est remplacée progressivement par des véhicules à faibles émissions de CO2 (hybride, électrique). Et depuis mi-2023, une démarche de formation à l’écoconduite a également été lancée, avec une attention particulière portée aux collaborateurs qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.

Plus de sobriété énergétique sur les chantiers

Côté chantiers, Matière® a toujours agi de manière à limiter au maximum ses consommations d’énergie, sous l’impulsion de chartes environnementales souvent imposées par les clients :

  • stockage des terres extraites à proximité des chantiers de terrassement et de canalisations;
  • optimisation des chargements des camions lors des livraisons, afin de limiter le nombre de transports et ainsi réduire la consommation de carburant;
  • moindres déplacements des véhicules légers sur chantiers…

Cette approche s’inscrit dans une logique d’amélioration continue, avec pour objectif de réduire toujours plus la consommation d’énergie et de minimiser l’impact environnemental de l’activité de l’entreprise.

« Nous devons renforcer le partage de bonnes pratiques à travers le groupe, la sensibilisation et la responsabilisation de chacun pour que la quête d’économies d’énergie devienne un réflexe bien ancré. Des efforts d’optimisation qui touchent bien évidemment la France, mais aussi l’export. »

Morgane Arrieta

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

photo d'ingénieurs

La sécurité a toujours été une priorité, et depuis 2017, l’entreprise Matière® renforce ses équipes et dispositifs dédiés. Notre objectif ? Garantir un environnement de travail 100% sécurisé avec une politique de tolérance zéro accident.

Rester à la pointe de la sécurité

Particulièrement accidentogène, le secteur de la construction est soumis à une multiplicité de normes de sécurité qui sont en constante évolution :

  • code du travail ;
  • code de la construction ;
  • code de l’environnement ;
  • décrets tertiaires.

Afin de respecter ces règlementations et assurer ainsi la sécurité de ses équipes, l’entreprise est engagée depuis plusieurs années dans une structuration de son management HSE (Hygiène Sécurité Environnement).

Depuis 2017, elle compte ainsi un responsable HSE par site et un responsable HSE chantier depuis 2019.

Nous avons déployé un système de veille règlementaire dans nos usines, nos chantiers et au siège pour suivre les nouvelles exigences. Nous travaillons à l’identification des besoins de chaque usine, des directions de chantiers et des bureaux afin de mettre les outils correspondants à disposition des responsables HSE. Depuis 2016, nos entités sont engagées dans une démarche d’amélioration continue des performances SSE (Santé, Sécurité, Environnement).

Pour preuve, les usines de Bagnac-sur-Célé, Souleyrie et Charmes sont déjà certifiées MASE et celles du Creusot ou de Brive-la-Gaillarde sont en cours. C’est également le cas de la Direction Chantiers Terrassement/Canalisation et béton ainsi que notre filiale Sirco.

Des actions de sensibilisation

Si chaque nouveau salarié bénéficie d’un accueil sécurité, les postes à risques font l’objet d’une formation sécurité renforcée. Cette formation est dispensée par les chefs d’équipe pour devenir autonome sur leur poste. La société a également instauré des « instants Sécurité » pour faire remonter les problématiques du terrain dans les usines et sur les chantiers.

« Deux fois par semaine, les chefs d’équipe organisent des ¼ d’heure Sécurité avec leurs équipes sur la santé, la sécurité ou l’environnement, précise le responsable HSE. À l’issue de ces temps d’échange, les chefs d’équipe partagent ces remontées d’information avec leurs directeurs, qui vont proposer des plans d’actions suivis ».

Une attention renforcée aux enjeux sécurité

Selon le responsable HSE Chantiers, ce ne sont pas les exigences règlementaires HSE qui se sont renforcées au fil des années, mais l’attention de Matière® à l’égard de ces sujets.

Nous sommes très attentifs aux évolutions des normes et aux exigences de nos grands donneurs d’ordre en termes de sécurité. Nos certifications MASE ne suffisent pas pour répondre aux attentes des clients. La pression est forte avec des clients qui n’hésitent pas à auditer nos activités pour vérifier notre conformité avec leurs propres standards de sécurité.

Des initiatives pour aller toujours plus loin

Chaque année, l’entreprise relève les objectifs de ses usines en matière d’accidents, pour tendre vers le zéro accident. Il y a un mois, la Direction HSE a lancé, en collaboration avec le service RH et les représentants du personnel, une démarche de mesure de la qualité de vie au travail.

Concrètement, Matière® soumet une série de questions à chaque collectif de travail (les soudeurs, les maçons, etc.). Le but est d’apporter des solutions adaptées aux problématiques propres à chaque métier afin d’identifier les points bloquants et d’apporter des solutions adaptées aux problématiques des différents métiers.

« Nous cherchons sans cesse à développer de nouveaux outils ou initiatives pour maintenir les équipes en alerte sur les enjeux de sécurité », souligne le responsable HSE. L’une des priorités aujourd’hui pour la société, c’est d’étoffer son équipe HSE, ce qui se révèle complexe. Nous peinons à recruter des profils HSE. Et si les jeunes diplômés connaissent parfaitement les textes, ils manquent de pragmatisme. Il ne suffit pas de connaître les textes et la technique. Il ne faut pas oublier que c’est avant tout un métier humain ».

Qu’est-ce que le référentiel MASE ?

Le référentiel MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) est basé sur 5 axes :

  • Engagement de la direction de l’entreprise ;
  • Compétences et qualifications professionnelles ;
  • Organisation du travail ;
  • Efficacité du système de management ;
  • Amélioration continue.

Matière® s’engage fermement en matière de sécurité, avec pour objectif une politique de tolérance zéro accident. Grâce à une structuration solide de son management HSE, des actions de sensibilisation régulières et une attention constante aux enjeux de sécurité, l’entreprise poursuit une démarche d’amélioration continue pour assurer un environnement de travail sécurisé.

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

photo d'un soudeur

Dans un marché de l’emploi sous tension, chez Matière®, nous apportons des solutions concrètes pour répondre aux besoins de recrutement : formation, mobilité, évolutions de parcours.

Des difficultés pour attirer les talents

De responsable QSE à dessinateur en passant par soudeur ou encore opérateur de machines ou chef d’atelier chaudronnerie, Matière® recrute une grande variété de profils. Actuellement, ce sont 31 postes qui sont à pourvoir dans ses bureaux et usines implantés notamment dans le Cantal, les Vosges ou encore le Lot. A l’instar de ses pairs, l’entreprise Matière® rencontre de plus en plus de difficultés pour attirer les talents.

« Nos usines sont implantées dans des zones de pleins emplois, comme le Cantal par exemple, où le taux de chômage de l’ordre de 3,8 % n’a jamais été aussi bas. Et ces zones géographiques pâtissent d’un manque d’attractivité par rapport à des zones plus urbaines et développées. »

Myriam Merle, Assistante RH

Autre frein au recrutement : des métiers comme la soudure ou la chaudronnerie qui sont méconnus du grand public et perçus comme des métiers peu qualifiés et difficiles. Enfin, les aspirations des jeunes générations changent, ils veulent plus de flexibilité, un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnelle et un emploi qui fait sens.

Offrir des perspectives attrayantes

Matière® mise sur plusieurs atouts pour attirer et retenir les talents : ses valeurs familiales et entrepreneuriales, la solidité de son modèle, ses produits de qualité à forte valeur ajoutée, mais aussi sa capacité à les exporter dans le monde entier.

Pour les équipes des usines, pas de travail à la chaîne, ni d’objectifs de résultats, c’est l’autonomie des activités qui est privilégiée. Une attention particulière est apportée pour créer un environnement de travail où l’autonomie, la progression et l’évolution sont valorisées.

« Les exemples de mobilité et d’évolutions ne manquent pas au sein de l’entreprise, souligne Myriam Merle. De conducteur d’engins à chef de chantiers, de soudeur à chef d’atelier, de chauffeur à responsable de services … Lorsqu’un collaborateur veut évoluer, nous étudions avec lui les pistes d’évolution et lui proposons des formations plus ou moins courtes. Plusieurs formations sont dispensées à Egletons, véritable capitale des travaux publics, qui compte un nombre important d’établissements de formation renommés. »

S’associer avec des écoles pour proposer une formation de soudeur

Le métier de soudeur est l’un des plus en tension en France, avec des besoins colossaux notamment dans l’aéronautique, les énergies renouvelables et la construction d’ouvrages d’art. En effet, à la suite de la désindustrialisation massive du pays à partir des années 70, les soudeurs sont devenus une denrée rare.

Face à ce contexte difficile, Matière® s’est rapprochée de l’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie (UIMM) pour monter une formation de soudeurs en alternance.

« Nous avons fait des campagnes de recrutement dans les Pôles Emplois de la région et recruté huit stagiaires (dont une femme). Nous avons ensuite élaboré ensemble un programme de formation adapté à nos besoins et lancé la première session en mars dernier. Pendant un an, les stagiaires alternent des cours théoriques et pratiques dans les locaux de l’UIMM dans le Lot et des périodes d’alternance chez Matière®. Il s’agit d’une formation qualifiante qui permet d’obtenir le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de soudeur et qui s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans. »

Myriam Merle, Assistante RH

Chez Matière®, nous sommes fiers de notre engagement envers la qualité et la sécurité, et nous valorisons le travail d’équipe et la collaboration pour atteindre nos objectifs communs. Nous croyons fermement que des équipes bien formées et engagées sont essentielles à notre succès et à la satisfaction de nos clients.

Pour continuer sur cette voie, une deuxième session de formation a été ouverte en début d’année.

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Construction des ouvrages : chaque étape est importante !

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Construction des ouvrages : chaque étape est importante !

Bi-poutres usage routier

La construction des ouvrages d’art, qu’il s’agisse de ponts, de viaducs ou de tunnels, est un domaine complexe qui requiert une grande expertise technique et une méthodologie rigoureuse. Chaque étape, de la conception à la réalisation en passant par l’entretien, est cruciale pour garantir la qualité et la sécurité des infrastructures.

Les 8 étapes à respecter pour la construction d’ouvrages d’art

La construction d’ouvrages d’art doit respecter des normes strictes et prendre en compte les spécificités du terrain ainsi que les besoins des utilisateurs.

Zoom sur les étapes clés de la construction selon Matière® : une méthode de travail industrielle avec des processus maîtrisés.

#1 – Étude de faisabilité & conception

Les ouvrages de Matière® sont conçus dans notre bureau d’études interne par nos ingénieurs, projeteurs et dessinateurs. A chaque nouvel ouvrage, ils réalisent une étude spécifique pour trouver la meilleure solution technique et économique pour le client, en fonction du cahier des charges du client, des conditions d’accès sur le chantier et des normes en vigueur.

#2 – Approbation des plans

Une fois réalisés, les plans sont approuvés par toutes les parties prenantes du projet : le donneur d’ordre, les architectes, les bureaux de contrôle, les entreprises sous-traitantes, etc. Cette étape est cruciale pour s’assurer que toutes les parties sont d’accord sur le projet final et qu’il répond aux exigences de qualité et de sécurité.

#3 – Préparation du site

Bien préparer le chantier, c’est essentiel pour respecter les délais et coordonner tous les intervenants. Confiée au conducteur de travaux, cette étape clé consiste à vérifier si les éléments définis lors de la réponse à l’offre sont techniquement réalisables et susceptibles d’être améliorés. Il s’agit aussi d’évaluer les besoins humains et le matériel nécessaire en fonction du type de chantier et des attentes du client.

#4 – Fabrication

Qu’il s’agisse des fondations en béton, des pièces en béton armé, de la charpente ou des caissons préfabriqués des ouvrages métalliques Unibridge®, Matière® a la capacité de fabriquer ces éléments dans l’une de ses cinq usines, réparties à travers la France à Brive-La-Gaillarde (béton), Souleyrie (béton et métal), Bagnac-sur-Célé (métal), Charmes (métal), Le Creusot (métal) et également en Belgique à Ocquier, où se trouve l’usine de sa filiale, MBB.

#5 – Montage des éléments de la structure

C’est la configuration du chantier qui détermine la méthodologie d’installation (environnement et hauteur du site, passage d’eau, moyen de manutention sur place, proximité des voies de circulation). En général, Matière® pose les structures métalliques par grutage (les principaux éléments sont assemblés au sol, avec à la clé moins de temps de préparation et un montage plus rapide) ou lançage (les ponts sont posés avec des moyens de levage).

#6 – Installation des éléments de finition

Cette étape consiste à poser les éléments qui vont habiller la structure et la protéger (garde-corps, trottoirs, revêtements de surface…). Ces éléments doivent être choisis avec soin pour résister aux conditions climatiques et aux usages spécifiques du pont.

#7 – Tests et mise en service

Avant la mise en service du pont, Matière® réalise des tests rigoureux pour s’assurer de sa sécurité. Ces tests peuvent inclure des simulations de charges, des essais de résistance, des contrôles non destructifs, etc. Une fois les tests validés, le pont est officiellement mis en service et ouvert à la circulation.

#8 – Entretien

Et parce que l’histoire d’un ouvrage ne se termine pas avec sa livraison et sa pose, Matière® assure son entretien et le suivi de son bon fonctionnement tout au long de sa durée de vie. Une étape cruciale pour préserver la sécurité et la qualité du pont. 

La construction d’ouvrages d’art requiert une grande expertise technique et une méthodologie rigoureuse pour garantir la qualité et la sécurité des infrastructures. Matière® est un acteur majeur dans ce domaine et a su développer des méthodes de travail industrielles et des processus maîtrisés pour répondre à ces défis. Et ce, tout en plaçant l’innovation au cœur de sa stratégie afin de concevoir des solutions plus respectueuses de l’environnement et de contribuer à la construction d’infrastructures durables et pérennes.

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Choisir un ouvrage d’art : entre esthétique et contraintes environnementales

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Choisir un ouvrage d’art : entre esthétique et contraintes environnementales

Longueur des ouvrages d’art, caractéristiques techniques, style architectural, finitions… Matière® assiste ses clients dans la définition de leurs ouvrages afin de trouver le meilleur compromis économique, technique et esthétique, tout en prenant en compte leur usage et leur environnement.

Acteur de la définition des ouvrages : c’est ainsi qu’Andréa Grandi, Ingénieur génie civil, grands projets, qualifie le rôle de Matière® auprès des clients.

« Nous collaborons avec nos clients sur le choix de l’ouvrage et les accompagnons pas à pas afin de réaliser un ouvrage esthétique, qui répond à l’ensemble de leurs besoins et qui s’insère parfaitement dans l’environnement extérieur »

Andréa Grandi

Choisir un ouvrage en misant sur l’esthétique pour se différencier

Matière® a récemment travaillé de manière proactive avec un bureau d’architectes sur les passerelles urbaines pour orienter ses clients à l’export dans leur premier choix. « Nous avons défini un catalogue de passerelles modulaires avec une trentaine d’options esthétiques pour aider nos clients, car ils sont parfois démunis au démarrage des projets, souligne Andréa Grandi. Nous avons défini la partie technique, avec comme prérequis technique de s’appuyer sur une structure modulaire de qualité et économique. De son côté, le cabinet d’architectes s’est concentré sur les possibilités d’habillage architectural. »

Si la structure est identique, les finitions extérieures diffèrent en fonction des attentes du client et de l’environnement extérieur de la passerelle : panneau en aluminium, auvent en filet d’acier, tissage en bois, treillis en PVC… « Nous présentons ce book lors des appels d’offre, ce qui permet aux clients de se projeter avec plusieurs possibilités architecturales pour leur ouvrage souligne Andréa Grandi. C’est un argument en plus pour les convaincre de nous confier leurs projets. »

Ce travail proactif en amont avec les architectes porte déjà ses fruits puisqu’il a permis la signature récente d’un contrat au Gabon pour la réalisation de quatre passerelles dans la ville de Libreville.

Choisir un ouvrage c’est avant tout faire les bons choix techniques

Fort d’un savoir-faire historique de plus de 90 ans, Matière® maîtrise parfaitement les choix de matériaux et les techniques à privilégier selon la fonction d’usage des ponts (pont ferroviaire, passerelle urbaine, autopont routier) et leur environnement (zone urbaine, zones sismiques ou au-dessus de l’eau).

Pour la structure des ponts, c’est le métal qui est à privilégier. Pourquoi ? Car il est facile à transporter à l’export et présente le meilleur compromis pour un ouvrage de qualité et économique. Quant au reste des matériaux, Matière® s’efforce de miser sur des produits locaux.

« Nous regardons ce qui est disponible sur place et privilégions une production locale quand c’est possible, au moins pour certains éléments comme un habillage en bois plutôt que des finitions en métal. »

Andréa Grandi

Les défis liés à l’usage des ponts

Côté usage, les ouvrages ferroviaires ont des contraintes plus élevées que les ponts routiers, en raison des charges plus importantes et des exigences de l’exploitant pour que le train circule en toute sécurité. Ces complexités sont parfaitement maîtrisées par les ingénieurs du bureau d’études qui les intègrent dans leurs calculs. Et parce que ce sont des ouvrages très sollicités, des ouvrages qui « fatiguent » avec le temps, Matière® doit réaliser des vérifications particulières pour garantir leur longévité et permettre une bonne circulation des trains.

Les défis liés à l’environnement des ponts

En ce qui concerne l’environnement des ouvrages, il est important de savoir prendre les bonnes décisions selon qu’ils soient isolés, difficiles d’accès, qu’ils enjambent une rivière ou qu’ils soient situés dans une zone sismique.

Par exemple, pour les ponts franchissant des cours d’eau, Matière® travaille avec des bureaux d’étude spécialisés pour calculer à quel niveau de la rivière il faut positionner le pont afin qu’il ne soit pas emporté par la rivière.

Idem avec les environnements sismiques, Matière® réalise les calculs nécessaires pour définir le dimensionnement et la forme de l’ouvrage afin de garantir une résistance infaillible en cas de séisme. « Nos calculs permettent de vérifier comment l’ouvrage va se comporter pendant un tremblement de terre, dans quelles proportions il va se déplacer et quel dispositif mettre en place pour qu’il revienne en place après le séisme », précise Andréa Grandi.

Enfin, pour les produits à l’export, l’ouvrage métallique Unibridge® s’impose comme la meilleure solution, quels que soient l’usage et l’environnement du pont. Les ouvrages Unibridge® possèdent de nombreux avantages pour l’export : polyvalence, modularité, résistance, rapidité de montage, facilité de transport, et bien plus encore !

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Usine foraine de préfabrication : une solution vertueuse aux multiples atouts

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Usine foraine de préfabrication : une solution vertueuse aux multiples atouts

Usine foraine de préfabrication

Pour les ouvrages d’art de grande ampleur très éloignés de ses usines de préfabriqués, Matière® peut décider d’implanter des sites de production temporaires au plus près des chantiers. Un choix qui offre des avantages économiques, environnementaux et sociaux. Illustration avec la construction du tracé Le Mans-Rennes de la Ligne à Grande Vitesse Bretagne – Pays de Loire.

60 ponts en béton préfabriqué sur un tracé de 182 km entre Le Mans et Rennes : c’est la mission confiée à l’entreprise dans le cadre du contrat Eiffage en Partenariat Public-Privé pour la construction de la ligne de TGV à Grande Vitesse Bretagne – Pays de Loire.

Un projet de très grande ampleur qui a conduit la société à installer une usine foraine près de Laval, à une cinquantaine de kilomètres du chantier, plutôt que de préfabriquer les pièces en béton dans son usine située à 500 km du chantier.

Moins de transport

« Le coût de transport de 20 000 m3 de béton sur une telle distance (500 km) était colossal et les économies réalisées avec des trajets raccourcis à 50 km permettaient de financer une grande partie de l’installation foraine. C’était très intéressant économiquement avec un coût de transport divisé par 4 ! ».

Côté impact environnemental, cette usine foraine a permis de diviser par 4 le bilan carbone lié au transport. En réduisant les distances et délais de transport, l’entreprise a aussi pu limiter le risque d’accidents sur la route et la dégradation des routes, mais aussi faire face à un enjeu majeur dans le secteur : la pénurie de chauffeurs.

« Trouver des transporteurs est très compliqué et encore plus avec la guerre en Ukraine, déplore Alain Villaret. Non seulement le prix de l’essence a explosé, mais de nombreux chauffeurs et transporteurs des pays de l’Est sont repartis dans leurs pays ».

Actuellement, cette installation foraine est positionnée à Dakar dans le cadre du contrat de 18 ponts après avoir été utilisée sur le contournement de Strasbourg.

Une efficacité des chantiers renforcée

La construction d’usines foraines a un autre avantage majeur : améliorer le process du chantier. Moins de transport, c’est moins de risques de retard de livraison et donc une meilleure gestion du chantier et des délais de travaux raccourcis.

C’est aussi la garantie d’une meilleure coordination entre l’usine et le chantier, de plus de souplesse ainsi que d’un suivi optimisé des travaux par le client et les bureaux de contrôle extérieurs. Autant d’avantages qui sont très appréciés des clients.

« Le client peut venir contrôler l’avancement des travaux plus souvent, car il n’a pas à traverser toute la France. Il est plus rassuré et ses visites régulières renforcent nos relations ».

Un impact positif sur l’économie locale

Autre avantage et pas des moindres : contribuer à la vie locale en faisant travailler la main-d’œuvre locale.

« Avec des projets comme les lignes de TGV, nos partenaires ont l’engagement d’embaucher de la main-d’œuvre locale, ce que permettent les usines foraines souligne Alain Villaret. Et les retombées économiques sont importantes pour la région, car cette main-d’œuvre vit, se nourrit et se divertit sur place. » Et comme Matière® s’approvisionne localement en béton, c’est autant de recettes additionnelles pour l’économie locale.

Une usine vertueuse

L’avantage des usines foraines c’est qu’elles sont démontables et réutilisables ! La société dispose de hangars modulaires qui sont réutilisés pour d’autres usines foraines. Ainsi, l’usine foraine pour la construction de la LGV Bretagne – Pays de Loire a ensuite été utilisée pour la LGV de TGV Nîmes – Montpellier, avant de partir sur le contournement de Strasbourg.

« Nous privilégions les usines foraines dès lors que c’est intéressant économiquement pour nous. Il faut néanmoins un certain volume et des distances importantes ! » conclut Alain Villaret.

Tracé Le Mans-Rennes

Les principales informations du tracé Le Mans-Rennes :

• Longueur : 182 km ;

• Nombre d’ouvrages d’art : 240 dont 60 ouvrages béton et 25 ouvrages à poutres sous-traités par Eiffage à Matière® ;

• Volume de béton : 20 000 m3.

En résumé, miser sur une usine foraine c’est :

• Assurer un dimensionnement de l’usine parfaitement adapté au chantier (surface, bâtiments moyens de levage, etc.).

• Optimiser le transport : réduction des coûts de transport entre l’usine et le chantier, des délais de livraison, du bilan carbone/faciliter la recherche de transporteurs.

• Améliorer l’efficacité sur le chantier : meilleure coordination entre l’usine et le chantier, délais des travaux optimisés, facilité pour suivre les travaux par le client et les bureaux de contrôle extérieurs.

• Générer plus de valeur ajoutée sur l’économie locale : retour sur investissement local et hausse de l’emploi local.

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2022, une année de résilience pour bien préparer 2023

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2022, une année de résilience pour bien préparer 2023

Eolienne offshore

Dans un contexte 2022 complexe, marqué par un marché post-covid au ralenti et la hausse du prix des matières premières et de l’énergie, l’entreprise Matière® a fait preuve de résilience et aborde 2023 avec confiance.

2022 a été une année compliquée pour les acteurs du BTP. Avec la crise sanitaire mondiale, peu de grands projets d’infrastructure ont vu le jour entre 2020 et 2022. Dans le même temps, la hausse du prix de l’énergie et de certaines matières premières a incité de nombreux maîtres d’ouvrages à reporter ou retarder leurs décisions d’investissement pour les ouvrages métalliques. Dans ce contexte compliqué, Matière® a connu un ralentissement de son activité.

« L’activité béton a mieux résisté, malgré une hausse des matières premières en particulier des ronds à béton. On a constaté moins de reports de projets, car, en général, les chantiers d’ouvrages en béton ont une maturité assez courte (entre 3 à 6 mois) analyse Hervé Blanc, Secrétaire général de Matière®. En revanche, notre activité métallique a été plus touchée. De nombreux chantiers d’envergure ont été reportés, voire annulés en raison des incertitudes sur le prix et les délais de livraison. »

De belles réalisations en 2022

Dans ce contexte peu porteur, Matière® a conçu et construit des ouvrages importants l’année dernière, à l’instar du pont du Luxembourg, situé à la sortie du Luxembourg sur l’autoroute A3 en direction de la France. Avec une longueur de 200 mètres et une hauteur de 42 mètres, cette construction métallique en arc est le deuxième plus grand pont ferroviaire du type « bow-string » en Europe. C’est une belle vitrine pour Matière® qui a su mobiliser, aux côtés du Maître d’ouvrage CFL, les savoir-faire de ses bureaux d’études, de son usine de Charmes et de sa filiale belge MBB.

Côté béton, l’achèvement du chantier RCEA dans l’Allier dans le cadre du contournement de la ville de Moulins et la construction de murs d’enceinte des centrales nucléaires sont de belles références pour Matière®.

Côté travaux spéciaux, l’année a été marquée par la finalisation de l’ouvrage de l’ascenseur à bateaux du port de La Ciotat. Capable de lever des bateaux de 4 000 tonnes, cet ascenseur permet au port de La Ciotat de mettre en cale sèche les plus grands Yachts du monde. C’est une grande avancée pour l’avenir de ce site naval.

A l’export, l’activité a été soutenue notamment en République de Côte d’Ivoire, au Sénégal, avec la poursuite du chantier sur la route reliant Dakar au nouvel aéroport ainsi qu’en RDC avec la fabrication de 60 ponts MPB. En Asie, Matière® a démarré les études de futurs ouvrages majeurs aux Philippines, notamment sur la voie d’accès au futur aéroport de Manille, un projet de 10 kilomètres de voies aériennes.

2023, une année prometteuse

C’est avec confiance que Matière® aborde 2023, et ce à plusieurs égards. Après deux années particulièrement calmes, le carnet de commandes se remplit progressivement avec la reprise de l’activité commerciale en 2022. Ce nouvel élan commercial est particulièrement marqué à l’export avec la signature de nouveaux projets, notamment au Togo et au Gabon.

En France, Matière® se focalise tout particulièrement sur un grand chantier : la fabrication de trois flotteurs d’éoliennes off-shore au large de Port-La Nouvelle dans le cadre du contrat EolMed (Qair). Développé par le producteur indépendant d’électricité Qair, Eolmed est l’un des premiers projets de ferme pilote d’éoliennes flottantes en France. Signé en 2022, ce chantier colossal réalisé en groupement avec Ponticelli va mobiliser les usines Matière® de Bagnac et du Creusot pendant les deux années à venir. En tout, ce sont plus 8 000 tonnes d’aciers qui seront nécessaires. « Afin de mener à bien ce chantier, nous avons réalisé des investissements importants dans l’usine de Blagnac, explique Christophe Caloin, Directeur Industriel des usines Métal. Nous avons augmenté les capacités de production, adapté les outils et machines aux spécificités des chantiers éoliens et mis en place des zones d’assemblage de fortes capacités. C’est un projet très exigeant en termes de traçabilité et de documentations, mais c’est surtout extrêmement motivant pour les équipes. » Plus largement, ce contrat offre d’excellentes perspectives pour l’usine de Bagnac et pour Matière® qui va pouvoir se positionner sur ce segment porteur. 

Si le prix de l’acier est revenu à des niveaux plus normaux, la tension sur les prix de l’énergie reste préoccupante. Une situation qui a conduit Matière® à se lancer dans un projet de certification ISO 5001 afin de réfléchir aux actions à mener pour mieux maitriser et réduire ses consommations d’énergie.

« Cette démarche devrait ainsi pouvoir nous permettre de transformer la contrainte prix en opportunités pour devenir plus vertueux à l’avenir » se félicite Hervé Blanc.

Enfin, fidèle à son esprit novateur, Matière® réfléchit constamment à des pistes de diversification pour développer son activité préfabriquée traditionnelle. L’entreprise a ainsi signé un partenariat avec Bunkl pour la réalisation d’abris type NRBC avec une offre tant pour les particuliers que pour les collectivités.

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Le préfabriqué pour fabriquer mieux, moins cher, plus vite

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Le préfabriqué pour fabriquer mieux, moins cher, plus vite

Composant métallique préfabriqué

Dans le secteur de la construction, peu de techniques offrent autant d’avantages que le préfabriqué. Plus rapide, économique et efficace qu’un chantier classique, le préfabriqué est une solution vertueuse privilégiée par Matière® à bien des égards. Démonstration.

C’est quoi, un ouvrage d’art préfabriqué ?

Un ouvrage en préfabriqué est composé de différents éléments préfabriqués en usine, prêts à être assemblés sur site et facilement transportables dans des containers. Généralement associés aux maisons en kit, les ouvrages modulaires sont de plus en plus utilisés pour la construction d’ouvrages d’art de grande ampleur, comme les ponts, les autoroutes urbaines, les passerelles urbaines ou encore les autoponts.

Quels intérêts par rapport aux chantiers classiques ?

Au fil des années, le préfabriqué prend de plus en plus d’ampleur, cette technique offrant de multiples avantages par rapport à la construction sur site, et ce, tant pour le client que pour Matière®. Opter pour le préfabriqué, c’est :

  • Mieux maîtriser la qualité : les composants sont fabriqués en usine selon des réglementations strictes et dans un environnement aux paramètres mieux contrôlés qu’avec les constructions classiques. Cette préfabrication en usine assure une plus grande fiabilité et une meilleure maîtrise des risques.
  • Gagner du temps, et donc réduire les délais pour le client : l’assemblage sur chantier de modules préfabriqués en usine est plus rapide que pour une construction traditionnelle.
  • Générer des gains financiers : avec le préfabriqué, la conduite du chantier est simplifiée, le temps de montage sur site optimisé et les contraintes logistiques allégées, ce qui permet ainsi de générer des économies financières.
  • Améliorer les conditions de sécurité et de travail des salariés : avec le préfabriqué, les salariés travaillent en usine et non sur les chantiers. Résultat, ils sont moins exposés aux risques et aux aléas de la météo, et donc, plus productifs.
  • Mieux respecter l’environnement : la fabrication en usine facilite le recyclage des déchets et limite les rejets de polluants en milieux naturels. Elle permet aussi d’optimiser les quantités des matières utilisées (ciment, granulat), ce qui contribue à préserver les ressources et à diminuer les transports. 

Matière®, expert reconnu du préfabriqué 

Positionnée sur le préfabriqué depuis plus de 90 ans, Matière® possède une expertise reconnue dans cette technique de construction. Tous les ans, ce sont plus de 100 ouvrages d’art préfabriqués qui sortent de ses usines. Des ponts modulaires métalliques préfabriqués Unibridge® dans ses usines de Souleyrie et de Bagnac-sur-Célé, des structures en béton armé dans son site d’Arpajon-sur-Cère, et des structures préfabriquées en béton précontraint dans son usine à Brive la Gaillarde.

Dans les constructions en préfabriqué, l’anticipation est le maître-mot. Tout doit être pensé en amont, afin de ne pas pénaliser l’avancement du chantier. Pour chaque ouvrage, les bureaux d’études de Matière® réalisent ainsi une étude spécifique, en fonction du cahier des charges du client, des conditions d’accès sur le chantier et des normes en vigueur.

« Choisir la construction préfabriquée, c’est optimiser la production des ouvrages, tout en réduisant les coûts, les délais de construction et l’empreinte environnementale »

Hervé Blanc, directeur général adjoint, Matière®

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