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Les 3 étapes du recrutement Matière®

photo de dos du casque d'un ouvrier

Dans le secteur de la construction, le recrutement est toujours sous tension. Matière® vous ouvre les portes de son recrutement pour mieux comprendre les étapes et vous donner envie de nous rejoindre ! 

Matière® se positionne en tant qu’entreprise multi-activités tels que le béton, le métal, le terrassement et les ouvrages spéciaux. Elle offre une diversité de métiers et de choix d’évolution professionnelle, mais tous les profils nécessitent une attention particulière. 

Postuler dans l’entreprise familiale

Contrôleur Qualité, aide-poseur, dessinateur, chaudronnier… Tant de métiers qui ont des formations différentes. Pour attirer les profils qualifiés, Matière® se doit donc d’utiliser tous les leviers disponibles. Les offres d’emplois sont accessibles :

  • Sur le site dans l’onglet Carrière ;
  • Pôle Emploi ;
  • Indeed ;
  • APEC ;
  • Réseaux sociaux.

Matière® participe également aux forums des écoles puisque l’entreprise souhaite également être acteur de formation dans le secteur pour redorer l’image de métiers indispensables trop souvent dévalorisés. Ces formations passent également par la possibilité d’intégrer l’entreprise en alternance.

« Tous les profils sont concernés par l’alternance : les ingénieurs, les fonctions supports, mais aussi les conducteurs de travaux ou les soudeurs en usine », note Sandrine Taillefer-Patrier.

En outre, pour les métiers en forte tension comme les soudeurs, Matière® n’a pas hésité à créer sa propre formation en alternance avec l’UIMM.

« Rejoindre Matière®, c’est avant tout l’opportunité d’exercer un métier qui a du sens, en participant à l’aménagement des territoires. En Afrique par exemple, nous contribuons au développement économique des pays. En réparant des ponts vétustes ou en rétablissant des voies de communication endommagées, nous essayons également d’améliorer la qualité de vie des habitants »souligne Sandrine Taillefer-Patrier, Responsable RH Matière®.

Accueillir les candidats 

L’entretien d’embauche

Consciente de la forte concurrence qui sévit dans le secteur, l’entreprise Matière® est très réactive pour répondre aux candidats.

Si le premier entretien peut se passer en visioconférence, Matière® privilégie les rencontres, pour mieux cerner le candidat et lui faire découvrir son futur environnement de travail. « Nous concentrons les entretiens sur une journée pour éviter au candidat de se déplacer plusieurs fois, précise Sandrine Taillefer-Patrier. Avec à chaque fois, un couple de recruteurs alliant un profil RH et un profil métier ».

Lors de l’entretien d’embauche, il est opportun d’explorer les besoins du candidat. En effet, nos propositions d’emploi incluent des CDD, des CDI, mais aussi des missions intérimaires. Cela s’explique par la nature de certains projets qui peut conduire les candidats à voyager à l’international pour nos ouvrages d’art.

Chaque entretien d’embauche dépend du type de poste. Pour les ouvriers qualifiés, comme les soudeurs par exemple, nous faisons un essai pour tester leur dextérité et valider les compétences requises, nous indique Sandrine Taillefer-Patrier. 

Le processus d’onboarding

Le processus d’intégration chez Matière® est conçu de manière à ce que chaque nouvel employé se sente rapidement à l’aise et bien informé. Dès leur arrivée dans l’entreprise, leur supérieur hiérarchique présente l’histoire, la culture et les valeurs de Matière®. De plus, il est important de savoir que l’entreprise est multi-activité (béton, métal, terrassement-canalisation et ouvrages spéciaux), ce qui permet aux collaborateurs d’évoluer dans d’autres secteurs. 

Ensuite, chaque nouvelle recrue est accompagnée pour faire la visite de l’usine ou du site de travail. Cette visite permet au nouvel employé de se familiariser avec son environnement de travail et de rencontrer les membres de son équipe. Cela favorise également les échanges et la création de liens dès le début de l’emploi.

Pour les employés expatriés, le département des ressources humaines de Matière® joue un rôle essentiel. Ils fournissent des informations sur le pays d’accueil, telles que la santé, les lois du travail et les aspects culturels importants à connaître. De plus, ils accompagnent les employés dans les démarches administratives et médicales liées à leur expatriation.

L’objectif de ce processus d’intégration est de faciliter leur prise de poste.

Trouver votre nouvel emploi.

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Réindustrialisation : le rôle de Matière® en France

L'usine de Souleyrie vue du ciel par drone

Depuis sa création, Matière® a su se développer et investir les marchés internationaux, sans jamais délocaliser ses productions. Une approche exemplaire alors que la réindustrialisation de la France est au cœur des priorités du gouvernement.

La crise liée au Covid puis la guerre en Ukraine ont souligné la nécessité de retrouver une souveraineté industrielle et de limiter la dépendance de la France vis-à-vis de l’étranger. La réindustrialisation de la France est d’ailleurs l’un des grands défis du gouvernement.

Pour cause : entre 2000 et 2022, l’industrie manufacturière a chuté de 15% à 9% du PIB (François Henry/REA). Et selon l’ouvrage « La Désindustrialisation de la France » de Nicolas Dufourcq, président de la BPI (Banque Publique d’Investissement), la France aurait perdu près de la moitié de ses usines et un tiers de ses emplois industriels entre 1995 et 2015. Tous les secteurs sont concernés et la fabrication des ouvrages d’art ne fait pas exception.

Une fabrication 100% française

Alors que de nombreuses entreprises délocalisent leur production afin de bénéficier d’une main-d’œuvre bon marché, la PME familiale Matière® a misé sur une production 100% française.

Matière® a ouvert une première usine à Souleyrie dans le Cantal. Cette usine était dédiée aux ouvrages en béton. Depuis, l’entreprise a renforcé ses capacités industrielles, lui permettant de répondre à la demande de ses clients en France et à l’international.

Aujourd’hui, Matière® compte 6 usines de production d’ouvrages d’art. Une usine métal en Belgique via la filiale belge MBB et 5 usines, implantées sur le territoire français : 

●         1 usine béton à Brive-la-Gaillarde ;

●         1 usine mixte béton et métal (site historique de Souleyrie initialement dédié au béton) ;

●         3 usines métal (Le Creusot, Charmes et Bagnac-sur-Célé).

Cette approche industrielle locale a porté ses fruits puisque Matière® est devenue l’un des leaders mondiaux de la construction de ponts métalliques et en béton. L’entreprise réalise 65% de son chiffre d’affaires à l’export, et ce, sans avoir à transférer ses sites industriels hors de l’hexagone.

Des innovations qui rayonnent au-delà des frontières

Depuis 1932, date de sa création, Matière® a toujours placé l’innovation au cœur de ses développements, une approche qui lui a permis d’accélérer son succès à l’international.

À titre d’exemple, en 1983, Matière® a lancé des conduits en béton armé préfabriqué dans ses usines au lieu qu’ils soient coulés sur place afin de garantir des délais de mise en œuvre plus courts et d’une qualité irréprochable. Autre exemple d’innovation emblématique : son concept breveté Unibridge®.

Lancé en 2003, l’Unibridge® a révolutionné le marché du pont modulaire. Avec un système simple de structures standards métalliques en préfabriqué produites en usines, livrées en kit et assemblées sur le chantier sans soudure. Autant d’innovations qui illustrent la qualité des équipes de Matière®, depuis ses ingénieurs dans les bureaux d’étude jusqu’aux salariés dans les usines qui découpent, assemblent et soudent les tôles d’acier pour les transformer en ouvrages.

Une force industrielle au service de la réindustrialisation du pays

Ce choix d’opter pour une production locale permet à Matière® de maintenir des normes élevées de qualité, offrant ainsi à ses clients du monde entier des produits fiables et compétitifs.

En favorisant la production locale, Matière® renforce le tissu économique de la France en préservant les emplois en France et les savoir-faire traditionnels du pays. C’est donc un moyen de contribuer à l’effort national de revitaliser l’industrie métallurgique française.

Pour en savoir plus sur les usines Matière®, cliquez ici.

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

photo d'ingénieurs

La sécurité a toujours été une priorité, et depuis 2017, l’entreprise Matière® renforce ses équipes et dispositifs dédiés. Notre objectif ? Garantir un environnement de travail 100% sécurisé avec une politique de tolérance zéro accident.

Rester à la pointe de la sécurité

Particulièrement accidentogène, le secteur de la construction est soumis à une multiplicité de normes de sécurité qui sont en constante évolution :

  • code du travail ;
  • code de la construction ;
  • code de l’environnement ;
  • décrets tertiaires.

Afin de respecter ces règlementations et assurer ainsi la sécurité de ses équipes, l’entreprise est engagée depuis plusieurs années dans une structuration de son management HSE (Hygiène Sécurité Environnement).

Depuis 2017, elle compte ainsi un responsable HSE par site et un responsable HSE chantier depuis 2019.

Nous avons déployé un système de veille règlementaire dans nos usines, nos chantiers et au siège pour suivre les nouvelles exigences. Nous travaillons à l’identification des besoins de chaque usine, des directions de chantiers et des bureaux afin de mettre les outils correspondants à disposition des responsables HSE. Depuis 2016, nos entités sont engagées dans une démarche d’amélioration continue des performances SSE (Santé, Sécurité, Environnement).

Pour preuve, les usines de Bagnac-sur-Célé, Souleyrie et Charmes sont déjà certifiées MASE et celles du Creusot ou de Brive-la-Gaillarde sont en cours. C’est également le cas de la Direction Chantiers Terrassement/Canalisation et béton ainsi que notre filiale Sirco.

Des actions de sensibilisation

Si chaque nouveau salarié bénéficie d’un accueil sécurité, les postes à risques font l’objet d’une formation sécurité renforcée. Cette formation est dispensée par les chefs d’équipe pour devenir autonome sur leur poste. La société a également instauré des « instants Sécurité » pour faire remonter les problématiques du terrain dans les usines et sur les chantiers.

« Deux fois par semaine, les chefs d’équipe organisent des ¼ d’heure Sécurité avec leurs équipes sur la santé, la sécurité ou l’environnement, précise le responsable HSE. À l’issue de ces temps d’échange, les chefs d’équipe partagent ces remontées d’information avec leurs directeurs, qui vont proposer des plans d’actions suivis ».

Une attention renforcée aux enjeux sécurité

Selon le responsable HSE Chantiers, ce ne sont pas les exigences règlementaires HSE qui se sont renforcées au fil des années, mais l’attention de Matière® à l’égard de ces sujets.

Nous sommes très attentifs aux évolutions des normes et aux exigences de nos grands donneurs d’ordre en termes de sécurité. Nos certifications MASE ne suffisent pas pour répondre aux attentes des clients. La pression est forte avec des clients qui n’hésitent pas à auditer nos activités pour vérifier notre conformité avec leurs propres standards de sécurité.

Des initiatives pour aller toujours plus loin

Chaque année, l’entreprise relève les objectifs de ses usines en matière d’accidents, pour tendre vers le zéro accident. Il y a un mois, la Direction HSE a lancé, en collaboration avec le service RH et les représentants du personnel, une démarche de mesure de la qualité de vie au travail.

Concrètement, Matière® soumet une série de questions à chaque collectif de travail (les soudeurs, les maçons, etc.). Le but est d’apporter des solutions adaptées aux problématiques propres à chaque métier afin d’identifier les points bloquants et d’apporter des solutions adaptées aux problématiques des différents métiers.

« Nous cherchons sans cesse à développer de nouveaux outils ou initiatives pour maintenir les équipes en alerte sur les enjeux de sécurité », souligne le responsable HSE. L’une des priorités aujourd’hui pour la société, c’est d’étoffer son équipe HSE, ce qui se révèle complexe. Nous peinons à recruter des profils HSE. Et si les jeunes diplômés connaissent parfaitement les textes, ils manquent de pragmatisme. Il ne suffit pas de connaître les textes et la technique. Il ne faut pas oublier que c’est avant tout un métier humain ».

Qu’est-ce que le référentiel MASE ?

Le référentiel MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) est basé sur 5 axes :

  • Engagement de la direction de l’entreprise ;
  • Compétences et qualifications professionnelles ;
  • Organisation du travail ;
  • Efficacité du système de management ;
  • Amélioration continue.

Matière® s’engage fermement en matière de sécurité, avec pour objectif une politique de tolérance zéro accident. Grâce à une structuration solide de son management HSE, des actions de sensibilisation régulières et une attention constante aux enjeux de sécurité, l’entreprise poursuit une démarche d’amélioration continue pour assurer un environnement de travail sécurisé.

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

photo d'un soudeur

Dans un marché de l’emploi sous tension, chez Matière®, nous apportons des solutions concrètes pour répondre aux besoins de recrutement : formation, mobilité, évolutions de parcours.

Des difficultés pour attirer les talents

De responsable QSE à dessinateur en passant par soudeur ou encore opérateur de machines ou chef d’atelier chaudronnerie, Matière® recrute une grande variété de profils. Actuellement, ce sont 31 postes qui sont à pourvoir dans ses bureaux et usines implantés notamment dans le Cantal, les Vosges ou encore le Lot. A l’instar de ses pairs, l’entreprise Matière® rencontre de plus en plus de difficultés pour attirer les talents.

« Nos usines sont implantées dans des zones de pleins emplois, comme le Cantal par exemple, où le taux de chômage de l’ordre de 3,8 % n’a jamais été aussi bas. Et ces zones géographiques pâtissent d’un manque d’attractivité par rapport à des zones plus urbaines et développées. »

Myriam Merle, Assistante RH

Autre frein au recrutement : des métiers comme la soudure ou la chaudronnerie qui sont méconnus du grand public et perçus comme des métiers peu qualifiés et difficiles. Enfin, les aspirations des jeunes générations changent, ils veulent plus de flexibilité, un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnelle et un emploi qui fait sens.

Offrir des perspectives attrayantes

Matière® mise sur plusieurs atouts pour attirer et retenir les talents : ses valeurs familiales et entrepreneuriales, la solidité de son modèle, ses produits de qualité à forte valeur ajoutée, mais aussi sa capacité à les exporter dans le monde entier.

Pour les équipes des usines, pas de travail à la chaîne, ni d’objectifs de résultats, c’est l’autonomie des activités qui est privilégiée. Une attention particulière est apportée pour créer un environnement de travail où l’autonomie, la progression et l’évolution sont valorisées.

« Les exemples de mobilité et d’évolutions ne manquent pas au sein de l’entreprise, souligne Myriam Merle. De conducteur d’engins à chef de chantiers, de soudeur à chef d’atelier, de chauffeur à responsable de services … Lorsqu’un collaborateur veut évoluer, nous étudions avec lui les pistes d’évolution et lui proposons des formations plus ou moins courtes. Plusieurs formations sont dispensées à Egletons, véritable capitale des travaux publics, qui compte un nombre important d’établissements de formation renommés. »

S’associer avec des écoles pour proposer une formation de soudeur

Le métier de soudeur est l’un des plus en tension en France, avec des besoins colossaux notamment dans l’aéronautique, les énergies renouvelables et la construction d’ouvrages d’art. En effet, à la suite de la désindustrialisation massive du pays à partir des années 70, les soudeurs sont devenus une denrée rare.

Face à ce contexte difficile, Matière® s’est rapprochée de l’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie (UIMM) pour monter une formation de soudeurs en alternance.

« Nous avons fait des campagnes de recrutement dans les Pôles Emplois de la région et recruté huit stagiaires (dont une femme). Nous avons ensuite élaboré ensemble un programme de formation adapté à nos besoins et lancé la première session en mars dernier. Pendant un an, les stagiaires alternent des cours théoriques et pratiques dans les locaux de l’UIMM dans le Lot et des périodes d’alternance chez Matière®. Il s’agit d’une formation qualifiante qui permet d’obtenir le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de soudeur et qui s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans. »

Myriam Merle, Assistante RH

Chez Matière®, nous sommes fiers de notre engagement envers la qualité et la sécurité, et nous valorisons le travail d’équipe et la collaboration pour atteindre nos objectifs communs. Nous croyons fermement que des équipes bien formées et engagées sont essentielles à notre succès et à la satisfaction de nos clients.

Pour continuer sur cette voie, une deuxième session de formation a été ouverte en début d’année.

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

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Construction des ouvrages : chaque étape est importante !

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2022, une année de résilience pour bien préparer 2023

Eolienne offshore

Dans un contexte 2022 complexe, marqué par un marché post-covid au ralenti et la hausse du prix des matières premières et de l’énergie, l’entreprise Matière® a fait preuve de résilience et aborde 2023 avec confiance.

2022 a été une année compliquée pour les acteurs du BTP. Avec la crise sanitaire mondiale, peu de grands projets d’infrastructure ont vu le jour entre 2020 et 2022. Dans le même temps, la hausse du prix de l’énergie et de certaines matières premières a incité de nombreux maîtres d’ouvrages à reporter ou retarder leurs décisions d’investissement pour les ouvrages métalliques. Dans ce contexte compliqué, Matière® a connu un ralentissement de son activité.

« L’activité béton a mieux résisté, malgré une hausse des matières premières en particulier des ronds à béton. On a constaté moins de reports de projets, car, en général, les chantiers d’ouvrages en béton ont une maturité assez courte (entre 3 à 6 mois) analyse Hervé Blanc, Secrétaire général de Matière®. En revanche, notre activité métallique a été plus touchée. De nombreux chantiers d’envergure ont été reportés, voire annulés en raison des incertitudes sur le prix et les délais de livraison. »

De belles réalisations en 2022

Dans ce contexte peu porteur, Matière® a conçu et construit des ouvrages importants l’année dernière, à l’instar du pont du Luxembourg, situé à la sortie du Luxembourg sur l’autoroute A3 en direction de la France. Avec une longueur de 200 mètres et une hauteur de 42 mètres, cette construction métallique en arc est le deuxième plus grand pont ferroviaire du type « bow-string » en Europe. C’est une belle vitrine pour Matière® qui a su mobiliser, aux côtés du Maître d’ouvrage CFL, les savoir-faire de ses bureaux d’études, de son usine de Charmes et de sa filiale belge MBB.

Côté béton, l’achèvement du chantier RCEA dans l’Allier dans le cadre du contournement de la ville de Moulins et la construction de murs d’enceinte des centrales nucléaires sont de belles références pour Matière®.

Côté travaux spéciaux, l’année a été marquée par la finalisation de l’ouvrage de l’ascenseur à bateaux du port de La Ciotat. Capable de lever des bateaux de 4 000 tonnes, cet ascenseur permet au port de La Ciotat de mettre en cale sèche les plus grands Yachts du monde. C’est une grande avancée pour l’avenir de ce site naval.

A l’export, l’activité a été soutenue notamment en République de Côte d’Ivoire, au Sénégal, avec la poursuite du chantier sur la route reliant Dakar au nouvel aéroport ainsi qu’en RDC avec la fabrication de 60 ponts MPB. En Asie, Matière® a démarré les études de futurs ouvrages majeurs aux Philippines, notamment sur la voie d’accès au futur aéroport de Manille, un projet de 10 kilomètres de voies aériennes.

2023, une année prometteuse

C’est avec confiance que Matière® aborde 2023, et ce à plusieurs égards. Après deux années particulièrement calmes, le carnet de commandes se remplit progressivement avec la reprise de l’activité commerciale en 2022. Ce nouvel élan commercial est particulièrement marqué à l’export avec la signature de nouveaux projets, notamment au Togo et au Gabon.

En France, Matière® se focalise tout particulièrement sur un grand chantier : la fabrication de trois flotteurs d’éoliennes off-shore au large de Port-La Nouvelle dans le cadre du contrat EolMed (Qair). Développé par le producteur indépendant d’électricité Qair, Eolmed est l’un des premiers projets de ferme pilote d’éoliennes flottantes en France. Signé en 2022, ce chantier colossal réalisé en groupement avec Ponticelli va mobiliser les usines Matière® de Bagnac et du Creusot pendant les deux années à venir. En tout, ce sont plus 8 000 tonnes d’aciers qui seront nécessaires. « Afin de mener à bien ce chantier, nous avons réalisé des investissements importants dans l’usine de Blagnac, explique Christophe Caloin, Directeur Industriel des usines Métal. Nous avons augmenté les capacités de production, adapté les outils et machines aux spécificités des chantiers éoliens et mis en place des zones d’assemblage de fortes capacités. C’est un projet très exigeant en termes de traçabilité et de documentations, mais c’est surtout extrêmement motivant pour les équipes. » Plus largement, ce contrat offre d’excellentes perspectives pour l’usine de Bagnac et pour Matière® qui va pouvoir se positionner sur ce segment porteur. 

Si le prix de l’acier est revenu à des niveaux plus normaux, la tension sur les prix de l’énergie reste préoccupante. Une situation qui a conduit Matière® à se lancer dans un projet de certification ISO 5001 afin de réfléchir aux actions à mener pour mieux maitriser et réduire ses consommations d’énergie.

« Cette démarche devrait ainsi pouvoir nous permettre de transformer la contrainte prix en opportunités pour devenir plus vertueux à l’avenir » se félicite Hervé Blanc.

Enfin, fidèle à son esprit novateur, Matière® réfléchit constamment à des pistes de diversification pour développer son activité préfabriquée traditionnelle. L’entreprise a ainsi signé un partenariat avec Bunkl pour la réalisation d’abris type NRBC avec une offre tant pour les particuliers que pour les collectivités.

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Usine foraine de préfabrication : une solution vertueuse aux multiples atouts

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Matière® s’engage pour réduire ses consommations énergétiques

Réduction des GES

Certification ISO 50001 : vers une meilleure maîtrise de nos consommations d’énergie

Engagée dans une dynamique de réduction de ses consommations d’énergie, Matière® a lancé en septembre 2021 une démarche de certification ISO 50001. Un acte fort qui confirme sa volonté d’entrer dans un cycle d’amélioration continue de la gestion de ses énergies.

Avec cinq sites industriels, trois entités chantiers, quatre agences et un siège administratif situés en France, Matière® est un consommateur important d’énergie : éclairage des sites et bureaux, gaz et électricité pour alimenter les process de parachèvement (grenaillage et peinture) dans les usines métal, chauffage des bancs de précontrainte, vibrage béton (tables vibrantes, aiguilles vibrantes) dans les usines de préfabrication béton, chauffage des bureaux, carburant pour les flottes de véhicules et d’engins… 

Suivre les consommations pour mieux les maîtriser

En 2022, Matière® a réalisé son premier audit énergétique couvrant 80% de ses factures énergétiques conformément à la loi « DADDUE » (voir encadré). Obligatoire, cet audit global a permis d’identifier ses principales dépenses énergétiques. 45% de ces consommations d’énergie proviennent des consommations carburant de la flotte de véhicules (véhicules utilitaires, voitures, camions, tracteurs poids lourds) et des engins de chantier. L’usine de Blagnac-sur-Célé, avec ses process industriels énergivores, est le deuxième poste de dépenses énergétiques. « Cet audit constitue une étape essentielle pour mettre en place une politique efficace de maîtrise de l’énergie, souligne Morgane, Arrieta, Responsable QSE chantiers. Nos motivations sont multiples : il s’agit certes de respecter les obligations réglementaires, mais aussi de répondre aux attentes de nos clients, car c’est un critère de plus en plus regardé lors des appels d’offres en France. Cette dynamique répond aussi à une volonté affichée de notre direction d’entrer dans un cycle d’amélioration continue de notre gestion des énergies. C’est d’ailleurs tout l’objet de notre démarche de certification ISO 50001, dont le coup d’envoi a été donné en septembre 2021. »

Identifier des pistes d’amélioration durables

L’audit énergétique ayant permis d’identifier les principaux postes de consommation d’énergie, place à l’action ! Plusieurs leviers d’actions prioritaires ont déjà été identifiés par Matière® pour mieux optimiser son efficacité énergétique. Certains sont déjà en cours comme l’installation de minuteurs sur les lampes extérieures, le remplacement progressif des lampes à incandescence par des LED. D’autres actions, seront lancées ensuite comme l’installation de sous-compteurs sur les chaudières ou machines afin de suivre les consommations d’énergie en direct. Matière® s’est aussi lancée dans la chasse aux fuites sur les circuits d’air comprimé et ambitionne de réduire ses talons de consommation énergétique (consommation non liée à la production) de 20% en trois ans. « Il s’agit par exemple d’arrêter les engins hors production, les appareils ou les machines pour limiter les appels de puissance hors production, précise Morgane Arrieta. Nos responsables QHSE établissent une stratégie d’économies avec un screening des machines qui peuvent être éteintes quotidiennement, hebdomadairement ou annuellement plutôt qu’être laissées en veille. » Concernant les véhicules, plusieurs actions sont étudiées pour limiter les émissions de carbone et de particules fines. Co-voiturages, mise à disposition de véhicules à faible impact énergétique pour les collaborateurs réalisant de petits déplacements quotidiens, formation à l’écoconduite, sensibilisation à un usage plus raisonné de la voiture, etc. Pour l’achat d’équipements ou bien la création de nouvelles installations industrielles, Matière® a un seul mot d’ordre : en complément des services attendus (capacité, qualité/prix, préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs), privilégier les machines ou équipements les moins énergivores pour permettre une optimisation de la consommation des process.

Aller plus loin avec la certification ISO 50001

À la suite de l’audit interne selon le référentiel ISO 50 001, qui s’est déroulé en juin dernier, Matière® vient d’être certifié ISO 50001 en septembre 2022. Les actions à lancer en fonction des objectifs d’efficacité énergétique seront étalées dans le temps et mesurées par des indicateurs au fil des années. « Notre objectif est de réduire durablement nos consommations d’énergie car c’est un poste de dépense important pour l’entreprise, conclut Morgane Arrieta. Nous en sommes aux prémices et allons procéder étape par étape. Cette démarche implique tout le périmètre de l’entreprise : nos agences, nos chantiers, nos usines, nos flottes de véhicules. Nous devons embarquer tous les collaborateurs de Matière® dans cette dynamique vertueuse pour l’environnement. »

Quelles sont nos obligations réglementaires en matière de maîtrise des consommations énergétiques ?
 
La loi du 16 juillet 2013 dite « DADDUE » impose aux entreprises de plus de 250 salariés et présentant un chiffre d’affaires de plus de 50 M€ ou un total de bilan de plus de 43 M€, de réaliser un audit énergétique à une fréquence de 4 ans. Ces audits prennent en compte 80% des factures énergétiques.
 
Le décret tertiaire (n° 2019-771 du 23 juillet 2019) vise à obliger les entreprises à agir pour réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires chaque décennie avec un objectif d’au moins 40% en 2030, 50% en 2040 et 60% en 2050 par rapport aux consommations de 2010). Sont concernés tous les bâtiments ou locaux d’activité à usage tertiaire et dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m².
 
La Loi LOM (Orientation des Mobilités, article L224-10 du code de l’environnement) vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports automobiles. Depuis le 1er janvier 2022, cette loi impose aux entreprises ayant plus de 100 véhicules automobiles de PTAC inférieur ou égal à 3,5T d’intégrer progressivement des « véhicules à faibles émissions » lors du renouvellement de leur flotte.

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Le ferroviaire à l’export, un axe stratégique fort

Unibridge Ouvrage ferroviaire au Niger

Fort d’une expérience de près de 20 ans en conception et construction d’ouvrages ferroviaires en France, Matière® part à la conquête des marchés ferroviaires à travers le monde, avec un produit qui répond parfaitement aux enjeux de ce segment : l’Unibridge®.

Le marché ferroviaire est en plein essor à travers le monde. Dans les pays développés, c’est la nécessité de développer des modes de transport moins polluants qui tire le marché, et le train est sans conteste une des réponses aux défis environnementaux et à l’augmentation continue de la mobilité des personnes et du transport de marchandises.
En Asie, le marché ferroviaire est dynamisé par la création de nouvelles lignes ferroviaires, avec de multiples projets colossaux à plusieurs milliards d’euros. De son côté, le continent africain doit rénover son réseau ferroviaire, qui, construit en grande partie pendant la colonisation, s’est fortement dégradé et a besoin d’être remplacé.

Le marché ferroviaire à l’export, une volonté stratégique

Début 2021, Matière® a fait le choix stratégique de développer son activité ferroviaire afin de capter la forte croissance de ce marché porteur. « Nous avons identifié de nombreux territoires de croissance et sommes bien positionnés pour répondre aux demandes des clients, souligne Philippe Lejeune, Chargé d’affaires export Matière®. Nous bénéficions d’une expertise de près de 20 ans avec plus de 80 références de ponts ferroviaires en France et notre produit métallique Unibridge® possède des avantages inégalés pour répondre aux enjeux du ferroviaire à l’export : polyvalence, modularité, résistance, rapidité de montage, facilité de transport, et bien plus encore.».

Le ferroviaire, un marché plus complexe que la route

Les contraintes sont plus élevées sur les ponts ferroviaires que sur les ponts routiers, à commencer par les exigences de sécurité qui sont extrêmement strictes, notamment pour le transport des passagers. « La sureté est un prérequis sur le ferroviaire, ce qui nous impose plus de contrôle et une durée de vie accrue de nos produits, analyse André Grandi, Directeur scientifique. Les dimensionnements des ouvrages et les règles de calculs sont également plus complexes et surtout, ils varient d’un pays à l’autre en fonction des réglementations. » A chaque situation, une configuration spécifique ! En effet, le type de convois (transport de passagers ou de marchandises), la vitesse de circulation du train et les normes réglementaires des pays sont autant de variantes à prendre en compte. D’où l’avantage d’utiliser des produits modulaires comme l’Unibridge®

L’Unibridge®, notre marque de fabrique à l’export

Qu’il s’agisse d’ouvrages isolés ou difficiles d’accès en brousse, de lignes en milieu urbain dense qui nécessite de limiter la prise au sol, ou encore d’ouvrages répétitifs sur de grandes distances qui imposent une cadence rapide, l’Unibridge® s’impose comme une solution particulièrement intelligente. A condition de l’adapter techniquement aux spécificités du ferroviaire. Et c’est justement l’une des priorités des ingénieurs des bureaux d’études de Matière®. « Nous partons d’un produit qui a fait ses preuves et que nous maîtrisons parfaitement, précise Philippe Lejeune. Nos ingénieurs travaillent depuis plusieurs années à son adaptation technique et réglementaire au segment du ferroviaire et nous consolidons progressivement nos savoir-faire afin de maîtriser ses complexités. »

De plus en plus de références à l’export

Depuis sa décision il y a un an et demi de développer son activité métallique ferroviaire à l’export, Matière® a déjà bien progressé. Pour preuve, l’entreprise compte déjà une dizaine de références Unibridge® sur les deux segments où il a identifié un fort potentiel de marché : la construction de nouvelles lignes en Asie, aux Philippines notamment, et le remplacement d’ouvrages existants endommagés en Afrique. Les premières réalisations à l’export datent de 2015 au Niger, avec le remplacement de sept ponts sur la « Blue line » par des ponts Unibridge®, suivies en 2017 du remplacement d’un pont en arche en Côte d’Ivoire.

Un horizon prometteur

« Ces références, gages de notre savoir-faire en ferroviaire ont servi de tremplin pour gagner récemment de nouveaux projets de remplacement d’ouvrages existants endommagés, le premier en Côte d’Ivoire et le second au Burkina Faso, se réjouit André Grandi. Et nous sommes en discussion avancée sur deux autres projets ferroviaires. »   C’est donc avec beaucoup d’optimisme que Matière® aborde l’avenir, porté par son savoir-faire historique sur les ouvrages ferroviaires en France, son produit métallique modulaire Unibridge® et ses récents succès à l’export.

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Saisir les opportunités dans un marché de la construction en transformation – Tribune de Philippe Matière

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Saisir les opportunités dans un marché de la construction en transformation – Tribune de Philippe Matière

photo image de casque

Le secteur mondial de la construction n’a pas été épargné par la pandémie de coronavirus. Dans le Sud-Est asiatique, les acteurs du BTP ont été confrontés à une paralysie des circuits de décision et, dans certains pays, à  l’impossibilité de se déplacer. L’Afrique, avec sa population jeune et sa faible affluence de visiteurs, a été moins touchée par la pandémie que d’autres régions du monde. Son activité s’est ralentie, mais aucun pays n’a été mis à l’arrêt. Bien au contraire, les besoins en réseaux d’infrastructures restent élevés dans tous les domaines, transport, électricité, énergie renouvelable, etc. 

L’Europe aussi a souffert et notre marché domestique s’oriente indéniablement vers un ralentissement… Niveau d’équipement satisfaisant, problèmes budgétaires et défiance de certaines minorités agissantes à l’égard des nouveaux projets -nouvelles routes, artificialisation des terres, éoliennes, usines nucléaires- sont autant de facteurs qui pénalisent l’activité. Un seul segment reste dynamique dans cet environnement morose: la maintenance du patrimoine français, avec un nombre grandissant de grands projets de rénovation et réparation d’ouvrages d’art.

Cette période est certes chaotique mais je reste optimiste quant à l’avenir du secteur. Il faut aller chercher la croissance là où elle se trouve : à l’export, dans les pays mieux armés face au COVID, et sur les nouveaux segments de marché qui se développent pour répondre aux grands enjeux de demain. En effet, la volonté de nombreux pays de contribuer à la transition énergétique à travers l’essor de la mobilité partagée ou de l’énergie propre nous ouvrent de nouveaux relais de croissance.

Face à l’impact du réseau routier sur l’environnement, tous les pays s’orientent vers le transport collectif, séduit par ses vertus environnementales : les solutions de mobilité partagée bas carbone permettent à des millions de personnes de se déplacer tout en limitant leurs émissions de CO2. Trains, métros, TER, tramways… les projets fleurissent à travers le monde et cet essor des transports en commun constitue une opportunité pour tout le secteur.

Le remplacement des énergies carbonées par de l’énergie propre comme l’électricité ou l’hydrogène est un autre levier de croissance pour notre secteur. Les projets éoliens offshore flottants sont amenés à se développer fortement car ils sont particulièrement adaptés à la production d’hydrogène durable, la puissance des vents marins permettant de produire en mer l’électricité verte nécessaire à l’hydrogène.

Enfin, la construction d’installations dédiées au cycle de l’eau -approvisionnement, traitement, recyclage- est un autre marché prometteur pour les constructeurs.

Je perçois cette période comme un accélérateur de la transformation de notre secteur.

Les projets de construction d’autoroutes se font rares, mais les constructions de voies ferrées se multiplient, tandis que de nouvelles infrastructures comme les éoliennes offshore flottantes voient le jour. A nous d’explorer ces nouvelles pistes ! Ces marchés émergents constituent une chance pour une entreprise comme Matière®. Nous abordons l’avenir avec confiance, en misant, comme nous l’avons toujours fait, sur l’innovation permanente pour garder un temps d’avance sur nos concurrents. Nous cherchons à développer l’application ferroviaire de nos ponts Unibridge à l’international pour le trafic ferroviaire à vitesse standard (entre 120 et 160 km/h). Nos bureaux d’études travaillent depuis sept ans déjà sur les projets d’éoliennes offshore flottants et nous avons créé Archi Med, avec notre partenaire Pontichelli pour fabriquer et mettre à l’eau des éoliennes offshore flottantes en France qui seront  le premier type de plateforme offshore équipée de mâts éoliens.

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Tribune : S’exporter pour palier le manque de grands projets en France

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Tribune : S’exporter pour palier le manque de grands projets en France

image d'un chemin de fer

Ces dernières années, les grands projets d’infrastructure se font rares en France. Les dernières lignes à grande vitesse ont été mises en service en juillet 2017 en Bretagne-Pays de La Loire et Sud-Europe-Atlantique, puis en juillet 2018 pour le contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier. Aujourd’hui, la France dispose de l’un des réseaux ferroviaires les plus denses et importants en Europe, et si de nouvelles infrastructures ferroviaires sont prévues, rien ne devrait sortir de terre avant longtemps. 

Face à ce contexte domestique peu porteur, nous avons dû trouver de nouveaux relais de croissance. Nous sommes un acteur incontournable sur le marché du ferroviaire en France et je suis convaincu que notre avenir passe par le transfert de ce savoir-faire en Europe. Cette ambition se concrétise déjà, comme le montre notre récent contrat signé au Royaume-Uni dans le cadre de la construction de la future ligne à grande vitesse HS2. 

Il s’agit d’un contrat majeur d’une valeur de £72 millions pour la pose de 6,5 kilomètres de tranchées couvertes sur le premier tronçon de la future ligne à grande vitesse HS2 qui reliera la capitale britannique à Birmingham. C’est une grande fierté pour nos équipes : HS2 est le plus important projet d’infrastructure de transport au Royaume-Uni et la première ligne à grande vitesse au nord de Londres.

Ce contrat est l’aboutissement de cinq ans de travail de conception par les équipes de nos bureaux d’études à Paris. En effet, dès 2016, nous avons été sollicités par notre partenaire historique Eiffage pour conseiller le bureau d’études externe mandaté par le groupement EKFB* en charge des travaux du projet HS2. Fort de 30 années d’expérience, nous maîtrisons parfaitement la conception et la fabrication de tranchées couvertes. C’est un procédé complexe, en raison notamment de l’absence de liaison mécanique entre les différents éléments. Peu de bureaux d’études possèdent ce savoir-faire.

Après avoir participé activement à la définition de la conception de ces ouvrages d’art, nous sommes prêts pour entamer la phase suivante : la réception et la pose de ces ouvrages qui seront préfabriqués par un acteur anglais. Nous aurions pu en assurer la fabrication, mais nous avons fait le choix de ne pas créer de structure lourde sur place. Dès janvier, une quarantaine de nos hommes vont évoluer sur les trois chantiers et nous partons pour 40 semaines de travaux ! 

Ce contrat est emblématique pour nous, par son ampleur (trois tunnels d’environ 2 kilomètres chacun, soit une portée totale de 6,5 kilomètres !) mais surtout car il constitue un démonstrateur de nos savoir-faire. Il ouvre la voie à de nouvelles opportunités au Royaume-Uni, puisque des extensions de la ligne à grande vitesse vers les villes du nord du pays devraient voir le jour après ce premier tronçon jusqu’à Birmingham. Plus important encore, ce projet renforce notre visibilité à l’échelle européenne et pourrait nous permettre de prendre pied sur de nouveaux marchés.

Je tiens à remercier nos équipes, notamment les ingénieurs et projecteurs de nos bureaux d’études, qui se sont mobilisés pendant cinq ans pour transmettre leurs expertises au groupement EKFP. Bravo à tous ! 

Hervé Blanc, Secrétaire général MATIERE®


* Groupement EKFB : Eiffage, Kier, Ferrovial Construction et BAM Nuttall

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Un chantier, des métiers

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L’expertise des bureaux d’études derrière les ouvrages d’art

Article bureau d'étude matiere

Aucun ouvrage d’art ne sort de terre sans être passé au crible par un bureau d’études. Plongée dans les coulisses d’un métier hautement stratégique pour la réussite des chantiers.

Dès que nous sommes sollicités pour réaliser un ouvrage d’art, nos bureaux d’études entrent en action. Leur mission ? Trouver la meilleure solution technique et économique pour le client, en s’adaptant aux conditions de chantier et aux moyens des usines. Concrètement, les bureaux d’études produisent des notes de calcul et des plans d’exécution très précis pour orienter les choix de leurs clients. Ils interviennent dès l’appel d’offres dans la définition technique et financière du projet. Si l’appel d’offres est gagné, ils affinent alors leurs propositions avec des études détaillées d’exécution des ouvrages : notes de calcul, plans de conception, de construction en usine et d’assemblage sur site, analyse des modes constructifs. Leur démarche est globale et couvre toutes les phases du chantier : avant-projet, exécution et suivi.

Qui sont les hommes et les femmes derrière ces bureaux d’études ?

Les bureaux d’études de Matière® sont composés d’ingénieurs et de dessinateurs projeteurs. Tandis que les ingénieurs imaginent la forme des ouvrages, vérifient leur résistance par le calcul et étudient comment les construire, les projeteurs réalisent des dessins en 3D, estiment les volumes et le poids de l’ouvrage. Les ingénieurs travaillent étroitement avec d’autres métiers de l’entreprise : les chargés d’affaires, les conducteurs de travaux pour assurer la coordination sur les chantiers et les responsables des usines pour échanger sur les processus de fabrication.

France ou export : des enjeux différents

Construire un ouvrage en éléments de béton armé préfabriqué, un ouvrage en métal en France ou exporter une solution modulaire Unibridge en Afrique appelle des méthodes différentes … et donc des études distinctes. C’est pourquoi Matière® compte trois bureaux d’études : deux en France pour ses activités métal et béton (béton armé et béton armé précontraint)et un troisième pour les ouvrages d’art métalliques à l’export, dont notamment des Unibridge, MPB ou MXB fabriqués en France et Belgique et exportés partout dans le monde : en Afrique, Asie ou Amérique du sud, etc.

Comment franchir cette rivière ? Comment décongestionner le trafic aux abords d’une grande ville ? Voici le genre de demandes auxquelles le bureau d’études export de Matière® doit parfois répondre. À l’export, il n’est pas rare que certains clients nécessitent un accompagnement technique depuis les phases très en amont du projet pour passer de l’expression d’un besoin à la définition d’un projet d’ouvrage. C’est donc au bureau d’études de suivre toutes les phases du projet : commercial, exécution, fabrication et pose. En fonction de la complexité de l’ouvrage (longueur, méthode de construction, emplacement en site isolé, projet de grande ampleur), les équipes du bureau d’études se déplacent sur le chantier. «Nous accompagnons toujours les équipes sur le chantier car ce que nous avons dessiné correspond rarement 100 % à la réalité du chantier, des adaptations sont souvent nécessaire, notamment dans des zones à accès difficile, souligne Andréa Grandi, Directeur Scientifique Export. A nous aussi de trouver des solutions alternatives en cas de problèmes. »

Contrairement au bureau d’études export qui s’adresse directement aux clients, les bureaux d’études en France fournissent généralement leurs expertises aux maîtres d’œuvre en amont des appels d’offres. La dimension coûts est primordiale : en plus d’être techniquement irréprochables, les solutions doivent être avantageuses économiquement pour Matière® et pour le client. Le rôle des bureaux d’études va au-delà de l’aspect technique. Ils contribuent aussi à l’un des grands enjeux de Matière® : convaincre les clients des atouts des solutions bétons préfabriquées. « Nous jouons un rôle clé aux côtés des commerciaux pour convaincre les clients que les solutions bétons préfabriquées sont équivalentes voire mieux que les solutions coulées sur place, souligne Fathi Mezghani, Responsable bureau études béton. Sans notre appui technique et nos arguments, les commerciaux n’ont pas toutes les cartes en main pour remporter une affaire. » 

Bureaux d’études : une quête d’excellence

La mission des bureaux d’étude ne s’arrête pas à la livraison du chantier. Ils s’appuient sur le retour d’expériences de l’ensemble des parties prenantes pour trouver des axes d’amélioration : échange avec les équipes chantier pour analyser les problèmes d’exécution, avec les usines pour valider les process de fabrication, avec le commercial pour analyser la fiabilité du produit fini par rapport aux études. « Nous cherchons sans cesse à améliorer nos méthodes de travail et nos process, conclut Andréa Grandi.  À l’international, notre objectif est de développer une méthode de travail industrielle avec des processus maîtrisés de A à Z (conception, calcul, dessin, chiffrage, fabrication, pose) et des produits fiables et économiques qui puissent répondre aux besoins de nos marchés. »

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