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Les 3 étapes du recrutement Matière®

photo de dos du casque d'un ouvrier

Dans le secteur de la construction, le recrutement est toujours sous tension. Matière® vous ouvre les portes de son recrutement pour mieux comprendre les étapes et vous donner envie de nous rejoindre ! 

Matière® se positionne en tant qu’entreprise multi-activités tels que le béton, le métal, le terrassement et les ouvrages spéciaux. Elle offre une diversité de métiers et de choix d’évolution professionnelle, mais tous les profils nécessitent une attention particulière. 

Postuler dans l’entreprise familiale

Contrôleur Qualité, aide-poseur, dessinateur, chaudronnier… Tant de métiers qui ont des formations différentes. Pour attirer les profils qualifiés, Matière® se doit donc d’utiliser tous les leviers disponibles. Les offres d’emplois sont accessibles :

  • Sur le site dans l’onglet Carrière ;
  • Pôle Emploi ;
  • Indeed ;
  • APEC ;
  • Réseaux sociaux.

Matière® participe également aux forums des écoles puisque l’entreprise souhaite également être acteur de formation dans le secteur pour redorer l’image de métiers indispensables trop souvent dévalorisés. Ces formations passent également par la possibilité d’intégrer l’entreprise en alternance.

« Tous les profils sont concernés par l’alternance : les ingénieurs, les fonctions supports, mais aussi les conducteurs de travaux ou les soudeurs en usine », note Sandrine Taillefer-Patrier.

En outre, pour les métiers en forte tension comme les soudeurs, Matière® n’a pas hésité à créer sa propre formation en alternance avec l’UIMM.

« Rejoindre Matière®, c’est avant tout l’opportunité d’exercer un métier qui a du sens, en participant à l’aménagement des territoires. En Afrique par exemple, nous contribuons au développement économique des pays. En réparant des ponts vétustes ou en rétablissant des voies de communication endommagées, nous essayons également d’améliorer la qualité de vie des habitants »souligne Sandrine Taillefer-Patrier, Responsable RH Matière®.

Accueillir les candidats 

L’entretien d’embauche

Consciente de la forte concurrence qui sévit dans le secteur, l’entreprise Matière® est très réactive pour répondre aux candidats.

Si le premier entretien peut se passer en visioconférence, Matière® privilégie les rencontres, pour mieux cerner le candidat et lui faire découvrir son futur environnement de travail. « Nous concentrons les entretiens sur une journée pour éviter au candidat de se déplacer plusieurs fois, précise Sandrine Taillefer-Patrier. Avec à chaque fois, un couple de recruteurs alliant un profil RH et un profil métier ».

Lors de l’entretien d’embauche, il est opportun d’explorer les besoins du candidat. En effet, nos propositions d’emploi incluent des CDD, des CDI, mais aussi des missions intérimaires. Cela s’explique par la nature de certains projets qui peut conduire les candidats à voyager à l’international pour nos ouvrages d’art.

Chaque entretien d’embauche dépend du type de poste. Pour les ouvriers qualifiés, comme les soudeurs par exemple, nous faisons un essai pour tester leur dextérité et valider les compétences requises, nous indique Sandrine Taillefer-Patrier. 

Le processus d’onboarding

Le processus d’intégration chez Matière® est conçu de manière à ce que chaque nouvel employé se sente rapidement à l’aise et bien informé. Dès leur arrivée dans l’entreprise, leur supérieur hiérarchique présente l’histoire, la culture et les valeurs de Matière®. De plus, il est important de savoir que l’entreprise est multi-activité (béton, métal, terrassement-canalisation et ouvrages spéciaux), ce qui permet aux collaborateurs d’évoluer dans d’autres secteurs. 

Ensuite, chaque nouvelle recrue est accompagnée pour faire la visite de l’usine ou du site de travail. Cette visite permet au nouvel employé de se familiariser avec son environnement de travail et de rencontrer les membres de son équipe. Cela favorise également les échanges et la création de liens dès le début de l’emploi.

Pour les employés expatriés, le département des ressources humaines de Matière® joue un rôle essentiel. Ils fournissent des informations sur le pays d’accueil, telles que la santé, les lois du travail et les aspects culturels importants à connaître. De plus, ils accompagnent les employés dans les démarches administratives et médicales liées à leur expatriation.

L’objectif de ce processus d’intégration est de faciliter leur prise de poste.

Trouver votre nouvel emploi.

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Comprendre l’entretien des ouvrages d’art en béton

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Comprendre l’entretien des ouvrages d’art en béton

Réparation reprise fondation pont

En France, l’entretien des ponts est un enjeu majeur de sécurité, de développement économique et de préservation du patrimoine. L’effondrement du pont Morandi à Gènes en 2018 a mis en lumière l’importance cruciale de l’entretien des ouvrages d’art, un aspect primordial pourtant délaissé. À travers sa filiale SIRCO, Matière® se positionne comme un acteur incontournable des travaux de réparation et de renforcement.

Le STRRES (désormais nommé « Les réparateurs d’ouvrage d’art ») est le syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures.

Selon ce dernier, en France sur les 250 000 ponts en service, au moins 25 000 présentent des signes de détérioration structurelle. Cette dégradation résulte en grande partie de la chute des investissements d’entretien, mais surtout du manque de connaissance des communes quant à l’état réel de leurs ouvrages d’art.

Quand faire l’entretien d’un ouvrage béton ?

« La fréquence d’entretien dépend de la taille du pont, de son utilisation et de son importance stratégique » analyse Joël Da Costa, Chef de l’agence SIRCO.

« Idéalement, il faudrait vérifier les ouvrages tous les ans, établir un diagnostic poussé tous les 3/5 ans puis mener les réparations nécessaires. Si l’État et les départements sont assez vigilants, les communes sont généralement démunies face au nombre d’ouvrages ! Elles sont contraintes d’intervenir en urgence, souvent trop tardivement ce qui engendre des coûts colossaux. Souvent, la seule solution est de démolir le pont et de le reconstruire, une démarche onéreuse. »

Joël Da Costa, Chef de l’agence SIRCO

Des risques croissants avec le dérèglement climatique

Avec le changement climatique, les pluies sont plus intenses et fréquentes. Les événements climatiques centennaux se produisent désormais tous les 10 ans, ce qui soulève des problèmes majeurs, car la structure des ponts en béton n’est plus adaptée !

« Un ouvrage d’art est censé durer 100 ans, précise Joël Da Costa. Les aléas climatiques sont l’un des critères à prendre en compte pour calculer la durée de vie d’un ouvrage, mais le dérèglement climatique change la donne ! Tous les ponts sur la Loire se cassent, car leurs fondations sont en bois et avec les crues qui varient, elles pourrissent plus rapidement. »

Une autre tendance forte impacte l’entretien des ponts : la restauration des cours d’eau, qui nécessite des reprises en sous-œuvre avec des fondations qui ne sont généralement pas assez profondes pour faire face aux variations des crues.

« Nous sommes alors contraints de refaire les fondations pour permettre l’écoulement de l’eau, souligne Joël Da Costa. Nous arrivons à proposer des solutions clé en main à nos clients, grâce à nos compétences en reprise sous-œuvre et en injection de sol avec du ciment. »

SIRCO s’appuie aussi sur les opticadres préfabriqués développés par Matière® pour répondre plus efficacement à ces défis écologiques. Ces deux cadres en U superposés ont aussi l’avantage de réduire les coûts de levage moindre et d’optimiser le transport, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ouvrages d’art dans un contexte de dérèglement climatique croissant.

 La réparation des ponts en béton

Située en Alsace, SIRCO est capable de réaliser tous types de travaux de réparation ou de renforcement, à l’exception des enrobements de chaussées : reprises en sous-œuvre, béton projeté, renforcement carbone, traitements du béton et de l’acier, etc. En cas de démolition et de reconstruction à neuf d’un ouvrage, SIRCO collabore étroitement avec Matière®.

 « Nous réalisons les fondations profondes et posons les appuis, tandis que Matière® fournit les poutres que nous posons avant de fabriquer les tabliers, précise Joël Da Costa. Nous intervenons en général via des appels d’offres publiques après constat par un maître d’ouvrage du mauvais état d’un ouvrage ou de la nécessité de le remettre aux normes. » La force de SIRCO, c’est de réaliser ses travaux en interne, minimisant ainsi le recours à la sous-traitance. C’est aussi de disposer de son propre parc de matériel (machines à projeter, foreuse) et d’un service de mécanique interne pour l’entretenir et l’adapter en fonction des chantiers.

« La réparation d’un ouvrage réserve toujours des surprises, note Joël Da Costa. Nous savons réagir et offrir des solutions sur-mesure à nos clients. Par exemple, les ponts en béton d’après-guerre comportaient des trous de mines qui doivent être comblés, mais ils ne sont pas répertoriés sur les plans. Avec le temps, nous découvrons de nombreuses pathologies qui n’avaient pas été anticipées. Les matériaux, les formes des ouvrages et les tendances évoluent, nous incitant à aller toujours plus loin pour répondre aux attentes des clients ! »

 Le saviez-vous ?

Il y a entre 200 000 à 250 000 ponts en France

  • 8 000 ponts avec un risque d’effondrement ;
  • 12 000 ponts appartiennent à l’État, dont 18% en mauvais état ;
  • 120 000 aux départements, dont 8,5% en mauvais état ;
  • 100 000 aux communes, dont 62% avec au moins un défaut de structures.

Source : STRRES

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Réindustrialisation : le rôle de Matière® en France

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Réindustrialisation : le rôle de Matière® en France

L'usine de Souleyrie vue du ciel par drone

Depuis sa création, Matière® a su se développer et investir les marchés internationaux, sans jamais délocaliser ses productions. Une approche exemplaire alors que la réindustrialisation de la France est au cœur des priorités du gouvernement.

La crise liée au Covid puis la guerre en Ukraine ont souligné la nécessité de retrouver une souveraineté industrielle et de limiter la dépendance de la France vis-à-vis de l’étranger. La réindustrialisation de la France est d’ailleurs l’un des grands défis du gouvernement.

Pour cause : entre 2000 et 2022, l’industrie manufacturière a chuté de 15% à 9% du PIB (François Henry/REA). Et selon l’ouvrage « La Désindustrialisation de la France » de Nicolas Dufourcq, président de la BPI (Banque Publique d’Investissement), la France aurait perdu près de la moitié de ses usines et un tiers de ses emplois industriels entre 1995 et 2015. Tous les secteurs sont concernés et la fabrication des ouvrages d’art ne fait pas exception.

Une fabrication 100% française

Alors que de nombreuses entreprises délocalisent leur production afin de bénéficier d’une main-d’œuvre bon marché, la PME familiale Matière® a misé sur une production 100% française.

Matière® a ouvert une première usine à Souleyrie dans le Cantal. Cette usine était dédiée aux ouvrages en béton. Depuis, l’entreprise a renforcé ses capacités industrielles, lui permettant de répondre à la demande de ses clients en France et à l’international.

Aujourd’hui, Matière® compte 6 usines de production d’ouvrages d’art. Une usine métal en Belgique via la filiale belge MBB et 5 usines, implantées sur le territoire français : 

●         1 usine béton à Brive-la-Gaillarde ;

●         1 usine mixte béton et métal (site historique de Souleyrie initialement dédié au béton) ;

●         3 usines métal (Le Creusot, Charmes et Bagnac-sur-Célé).

Cette approche industrielle locale a porté ses fruits puisque Matière® est devenue l’un des leaders mondiaux de la construction de ponts métalliques et en béton. L’entreprise réalise 65% de son chiffre d’affaires à l’export, et ce, sans avoir à transférer ses sites industriels hors de l’hexagone.

Des innovations qui rayonnent au-delà des frontières

Depuis 1932, date de sa création, Matière® a toujours placé l’innovation au cœur de ses développements, une approche qui lui a permis d’accélérer son succès à l’international.

À titre d’exemple, en 1983, Matière® a lancé des conduits en béton armé préfabriqué dans ses usines au lieu qu’ils soient coulés sur place afin de garantir des délais de mise en œuvre plus courts et d’une qualité irréprochable. Autre exemple d’innovation emblématique : son concept breveté Unibridge®.

Lancé en 2003, l’Unibridge® a révolutionné le marché du pont modulaire. Avec un système simple de structures standards métalliques en préfabriqué produites en usines, livrées en kit et assemblées sur le chantier sans soudure. Autant d’innovations qui illustrent la qualité des équipes de Matière®, depuis ses ingénieurs dans les bureaux d’étude jusqu’aux salariés dans les usines qui découpent, assemblent et soudent les tôles d’acier pour les transformer en ouvrages.

Une force industrielle au service de la réindustrialisation du pays

Ce choix d’opter pour une production locale permet à Matière® de maintenir des normes élevées de qualité, offrant ainsi à ses clients du monde entier des produits fiables et compétitifs.

En favorisant la production locale, Matière® renforce le tissu économique de la France en préservant les emplois en France et les savoir-faire traditionnels du pays. C’est donc un moyen de contribuer à l’effort national de revitaliser l’industrie métallurgique française.

Pour en savoir plus sur les usines Matière®, cliquez ici.

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DÉCARBONER LA CONSTRUCTION DE PONTS

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DÉCARBONER LA CONSTRUCTION DE PONTS

Ponts à poutres en métal à Abomey-Calavi au Bénin

Alors que la production d’acier et de ciment est très énergivore, les acteurs du secteur cherchent à décarboner leurs process industriels. Explication avec l’entreprise Matière®, étant certifiée ISO 50001 qui agit pour limiter son impact sur l’environnement au travers des économies de consommation énergétique dans la construction d’ouvrage d’art.

La production d’une tonne de ciment, ingrédient clé du béton, génère l’émission de CO2 équivalent à sa masse. Cette pollution représente 6% des émissions globales. Tout aussi polluante, la construction métallique pèse pour 7% des émissions mondiales de CO2.

Face à l’urgence climatique, la plupart des grands acteurs du secteur se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ils suivent ainsi les objectifs fixés par l’Agence Internationale de l’Énergie.

Pour atteindre ces objectifs, le secteur de la construction mise sur 2 leviers :

  • Recyclage et réutilisation des matériaux ;
  • Remplacement des combustibles fossiles par de l’énergie propre dans la production de l’acier et du ciment.

Aujourd’hui encore, la majorité de l’acier est produite dans des hauts fourneaux alimentés par du charbon. Côté ciment, les perspectives sont plus encourageantes, 50% de l’énergie utilisée dans les hauts fourneaux provient de la récupération des déchets.

Comment l’entreprise contribue-t-elle à la réduire l’empreinte carbone du béton ?

Les usines béton de Matière® ont déjà fait un premier pas dans la démarche de réduction du CO2. Notamment avec l’utilisation du ciment CEM II, qui permet une réduction d’environ 10% à 12% d’émissions de CO2.

« Les ciments les plus polluants (CEM I) ne sont plus fabriqués et commercialisés depuis début 2023, explique Jean-Marc Freilinger, Responsable Industries Béton. Ils sont remplacés par des ciments CEM II et CEM III moins énergivores lors de leur fabrication. Leur composition change également en substituant partiellement ou totalement le clinker, le principal composant du ciment. Il est remplacé par d’autres composants hydrauliques tels que le laitier de haut fourneau, les cendres volantes ou la pouzzolane ».

Dans ses formules béton, Matière® a diminué le ciment pour le remplacer par du métakaolin (addition pouzzolanique). Il est moins énergivore et ne dégage pas d’émissions de CO2 à sa fabrication.

La société utilise aussi les surplus de béton de ses productions pour réaliser des blocs de 1,50 x 1 x 0,50 m qui sont ensuite concassés puis utilisés par notre service Terrassement / Canalisation pour réaliser des remblais et autres réemplois. De même, elle concasse les pièces non conformes pour récupérer les matériaux ainsi que les aciers qui sont revendus aux sidérurgistes.

Matière® prévoit d’ajouter un système de recyclage à ses usines de béton. Le but est de réutiliser les agrégats lavés dans de nouvelles productions de béton ou pour d’autres applications.

« Ces efforts s’inscrivent dans un processus d’amélioration continue. Matière® étant certifié ISO 50001, nous devons à chaque audit mettre en avant nos actions qui vont vers un meilleur respect de l’environnement. Lors de visites de nos usines béton, nos clients, mais également nos banquiers nous questionnent sur notre démarche bas carbone et nos maîtres d’ouvrages intègrent de plus en plus souvent des clauses réclamant du béton bas carbone dans les appels d’offres ».

Jean-Marc Freilinger, Responsable Industries Béton

Premiers pas timides vers l’acier décarboné

Pour fabriquer de l’acier vert ou décarboné, une seule solution, il faut remplacer le charbon utilisé dans les hauts fourneaux par des combustibles non fossiles, comme l’hydrogène produit à partir d’énergie renouvelable. Changer les méthodes de production de l’acier et intégrer de l’énergie verte est un processus aussi complexe que coûteux.

« La demande croissante des clients pour l’acier vert encourage les aciéristes à investir dans des technologies et des procédés de fabrication neutres en carbone, mais les coûts sont très élevés, car il faut changer les combustibles et les infrastructures. »

Raphaël Costero, Responsable Industries Métal

Si nous n’en sommes qu’aux prémices de l’acier vert, il convient de souligner plusieurs avancées technologiques prometteuses. Comme par exemple, Volvo qui a réussi à fabriquer son premier véhicule à partir d’acier décarboné en 2021.

« Pour les phases de soudage et de découpe, Volvo a utilisé les mêmes méthodes de transformation et le produit s’est comporté comme un acier conventionnel, explique Raphaël Costero. L’acier décarboné a donc les mêmes propriétés que l’acier traditionnel et son utilisation n’a pas d’impact pour nous, les transformateurs. Les choses se mettent progressivement en place et dès que cet acier décarboné sera disponible et compétitif, nous l’utiliserons dans nos usines ».

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Économie circulaire et développement durable

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Économie circulaire et développement durable

pont economie circulaire developpement durable

Depuis 2020, plusieurs lois du code de l’environnement visant à encourager l’économie circulaire sont parues afin de définir et encourager cette démarche.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Ces lois « anti-gaspillage » ont pour idée de passer de l’économie linéaire du « tout jetable » (extraire, fabriquer, consommer, jeter) qui correspond au modèle économique de consommation lancé à partir des années 1960 à une économie circulaire (réutiliser, réemployer, réparer, recycler, remettre à neuf, refabriquer des pièces détachées).

Quels sont les objectifs de l’économie circulaire ?

Cette démarche s’inscrit dans une action pour le climat et contre le réchauffement climatique, en consommant moins d’énergie et de ressources naturelles. Elle vise à modifier les comportements.


Elle vise à revenir à une meilleure utilisation des produits et des services :

  • Partage des biens ;
  • Utilisation des services tels que les énergies utilisées, l’eau, les transports ;
  • Réparation, réemploi, remise à neuf des produits localement ;
  • Limitation des consommations et du gaspillage des ressources ;
  • Limitation de la production de déchets ultimes tout en participant au développement économique et industriel des territoires.

L’économie circulaire : vers un nouveau modèle économique ou retour à un modèle économique abandonné en Occident ?

Cette démarche a des enjeux environnementaux, mais fortement liés à des enjeux sociaux et économiques. La création d’emplois et de services est nécessaire pour relancer cette démarche de récupération, réparation, recyclage. En effet, ces emplois et services étaient très nombreux dans les années 1950, puis ont été abandonnés au fil du temps.

L’objectif final de cette démarche est d’atteindre une empreinte écologique neutre et contribuer à la préservation des ressources naturelles de la planète.

Ce que cela implique pour les fabricants ?

Cette démarche demande encore et surtout que les fabricants soient partie prenante de la démarche de fin de l’obsolescence programmée. C’est pourquoi ils sont les principales cibles des lois sur le sujet.

Voici ce que cela implique pour les fabricants :

  • Retour vers le respect des matières premières utilisées ;
  • Choix des matières permettant l’augmentation de la durabilité des produits finis afin de leur permettre une seconde vie dès que possible ;
  • Écoconception des produits, afin de prendre en compte dès la conception, les impacts environnementaux associés à ces produits durant l’ensemble de leur cycle de vie.

Comment s’y prendre concrètement au sein des entreprises ?

Cette démarche s’applique aussi au sein des entreprises.

Voici les différentes possibilités :

  • Réparer les machines et les appareils dans le but d’augmenter leur durée de vie en remplaçant les pièces défectueuses ou endommagées ;
  • Acheter des biens d’occasion ;
  • Faire recycler les déchets produits sur nos usines en créant des partenariats avec certaines entreprises spécialisées dans la récupération et la reconversion de certains déchets : les cartons (exemple du partenariat fait à l’usine du Creusot), les palettes de transport (réparation des palettes avant revente ou remise à disposition) ;
  • Recycler les matières premières (exemple avec les bitumes retirés des routes afin de les réintroduire dans de nouvelles formules) ;
  • Réutiliser les déchets une fois transformés tels que les déchets de production béton utilisés comme remblai après concassage ;
  • Réutiliser ou utiliser les matières premières (terres extraites lors des terrassements, réutilisation des chutes d’acier) ;
  • Acheter des produits faits à base de produits recyclés (exemple : tube écobox pour les canalisations d’eaux pluviales fait à base de bouteilles en plastique PEHD recyclées) ;
  • Remplacer les combustibles fossiles par des combustibles de substitution dans certaines industries comme les cimenteries. Ces combustibles sont préparés à partir de déchets n’ayant pas pu être recyclés ou valorisés (pneus, boues de station d’épuration (STEP), déchets de bois, solvants, combustibles solides de récupération (CSR), terres polluées…). Exemple de l’entreprise Vicat qui a élaboré un procédé pour valoriser les terres polluées et avec qui nous avons travaillé pour récupérer les terres sur certains de nos chantiers de terrassement ;
  • Utiliser d’autres matières naturelles pour remplacer certains composants polluants des bétons afin d’avoir des bétons bas carbone pour la construction. Exemple avec la substitution du sable par des coquilles d’huitres ou la création de béton végétal ou biosourcé avec le remplacement des granulats par des fibres de bois, de liège, de chanvre ou de lin.

Qu’est-ce qu’on peut faire dans notre vie quotidienne ?

Afin de participer à cette démarche, nous pouvons faire de l’autopartage :

  • échanger des services ;
  • réparer des machines ou appareils ;
  • réparer du mobilier ;
  • acheter des biens d’occasion de seconde main ;
  • faire recycler nos produits ;
  • rapporter nos objets ou machines dans des lieux où ils peuvent être récupérés s’ils sont toujours fonctionnels ou pour les remettre à neuf.

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

Engagements RSE - Matière

Face à la crise énergétique mondiale, Matière® utilise sa démarche ISO 50001 pour réduire sa consommation d’énergie à tous les niveaux, que ce soit dans ses bureaux, ses usines, sa flotte de véhicules ou encore ses chantiers (engins, groupes électrogènes).

Depuis septembre 2022, Matière® est certifiée ISO 50001. Cette norme s’avère plus que jamais efficace pour l’aider à réduire ses consommations énergétiques, comme l’explique Morgane Arrieta, Responsable QSE Chantiers.

« Nos négociations de contrats d’énergies nous ont protégé des hausses du prix du gaz et de l’électricité. Côté carburant, la situation a été plus complexe, même si nos stations de carburants installées dans les usines de Bagnac et de Souleyrie nous ont permis de bénéficier de tarifs avantageux. Dans le contexte actuel de tension sur les coûts de l’énergie, il est crucial d’optimiser nos consommations et l’adoption de la norme ISO 50001 nous a permis de réfléchir à des solutions d’efficacité énergétiques dès le début de la crise. Aujourd’hui, c’est un vrai plus pour réduire nos consommations énergétiques et donc réaliser des économies. »

Une baisse de consommation d’énergie dans les usines

Déterminer les sources et niveaux de consommation d’énergie

Dans le cadre de l’audit énergétique de 2021, certaines machines ont été appareillées de compteurs afin d’identifier les principales sources et niveaux de consommation d’énergies. Une première étape qui a permis d’établir les activités principalement responsable des consommations : Usages Energétiques Significatifs (UES).

Chaque atelier dans les usines est généralement équipé d’un compteur. Le suivi mensuel des consommations associé à l’observation des talons de consommation (consommation hors production) sur les courbes de charges permet d’être alerté en cas de dérives et de réagir rapidement.

La prochaine étape est l’installation de compteurs différenciés par machine ou pour une activité précise (grenaillage par exemple) permettront de suivre les consommations d’énergie en continue et de mettre en place des actions d’amélioration.

Identifier les leviers et se fixer des objectifs

Le levier principal est la réduction des talons de consommation (consommation sans production). Matière® vise une baisse de 20% avec deux leviers principaux : l’arrêt des machines hors production et la maintenance préventive et corrective pour éviter toute fuite d’air.

En parallèle, sur les différentes usines, le programme de remplacement des lampes à incandescence par des LED selon des programmes sur trois ans progresse comme prévu. Il est finalisé dans l’usine de Charmes, avec des effets déjà notables sur la consommation d’électricité.

Des actions complémentaires ponctuelles et spécifiques à certains sites ou activités sont prévues. Dans son usine de Brive-La-Gaillarde, Matière® envisage d’optimiser le fonctionnement de la chaudière à gaz en séparant le circuit d’alimentation du séchage du béton (haute température) de celui du chauffage des bureaux (température modérée).

Un verdissement de la flotte de transport

Côté transport, Matière® agit sur plusieurs leviers pour insuffler un changement de comportement : sensibilisation au covoiturage et à un usage plus réfléchi de la voiture, recours à la vidéo-conférence quand cela fait sens…

Conformément aux obligations réglementaires en vigueur, une partie de la flotte est remplacée progressivement par des véhicules à faibles émissions de CO2 (hybride, électrique). Et depuis mi-2023, une démarche de formation à l’écoconduite a également été lancée, avec une attention particulière portée aux collaborateurs qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.

Plus de sobriété énergétique sur les chantiers

Côté chantiers, Matière® a toujours agi de manière à limiter au maximum ses consommations d’énergie, sous l’impulsion de chartes environnementales souvent imposées par les clients :

  • stockage des terres extraites à proximité des chantiers de terrassement et de canalisations;
  • optimisation des chargements des camions lors des livraisons, afin de limiter le nombre de transports et ainsi réduire la consommation de carburant;
  • moindres déplacements des véhicules légers sur chantiers…

Cette approche s’inscrit dans une logique d’amélioration continue, avec pour objectif de réduire toujours plus la consommation d’énergie et de minimiser l’impact environnemental de l’activité de l’entreprise.

« Nous devons renforcer le partage de bonnes pratiques à travers le groupe, la sensibilisation et la responsabilisation de chacun pour que la quête d’économies d’énergie devienne un réflexe bien ancré. Des efforts d’optimisation qui touchent bien évidemment la France, mais aussi l’export. »

Morgane Arrieta

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

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MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

photo d'ingénieurs

La sécurité a toujours été une priorité, et depuis 2017, l’entreprise Matière® renforce ses équipes et dispositifs dédiés. Notre objectif ? Garantir un environnement de travail 100% sécurisé avec une politique de tolérance zéro accident.

Rester à la pointe de la sécurité

Particulièrement accidentogène, le secteur de la construction est soumis à une multiplicité de normes de sécurité qui sont en constante évolution :

  • code du travail ;
  • code de la construction ;
  • code de l’environnement ;
  • décrets tertiaires.

Afin de respecter ces règlementations et assurer ainsi la sécurité de ses équipes, l’entreprise est engagée depuis plusieurs années dans une structuration de son management HSE (Hygiène Sécurité Environnement).

Depuis 2017, elle compte ainsi un responsable HSE par site et un responsable HSE chantier depuis 2019.

Nous avons déployé un système de veille règlementaire dans nos usines, nos chantiers et au siège pour suivre les nouvelles exigences. Nous travaillons à l’identification des besoins de chaque usine, des directions de chantiers et des bureaux afin de mettre les outils correspondants à disposition des responsables HSE. Depuis 2016, nos entités sont engagées dans une démarche d’amélioration continue des performances SSE (Santé, Sécurité, Environnement).

Pour preuve, les usines de Bagnac-sur-Célé, Souleyrie et Charmes sont déjà certifiées MASE et celles du Creusot ou de Brive-la-Gaillarde sont en cours. C’est également le cas de la Direction Chantiers Terrassement/Canalisation et béton ainsi que notre filiale Sirco.

Des actions de sensibilisation

Si chaque nouveau salarié bénéficie d’un accueil sécurité, les postes à risques font l’objet d’une formation sécurité renforcée. Cette formation est dispensée par les chefs d’équipe pour devenir autonome sur leur poste. La société a également instauré des « instants Sécurité » pour faire remonter les problématiques du terrain dans les usines et sur les chantiers.

« Deux fois par semaine, les chefs d’équipe organisent des ¼ d’heure Sécurité avec leurs équipes sur la santé, la sécurité ou l’environnement, précise le responsable HSE. À l’issue de ces temps d’échange, les chefs d’équipe partagent ces remontées d’information avec leurs directeurs, qui vont proposer des plans d’actions suivis ».

Une attention renforcée aux enjeux sécurité

Selon le responsable HSE Chantiers, ce ne sont pas les exigences règlementaires HSE qui se sont renforcées au fil des années, mais l’attention de Matière® à l’égard de ces sujets.

Nous sommes très attentifs aux évolutions des normes et aux exigences de nos grands donneurs d’ordre en termes de sécurité. Nos certifications MASE ne suffisent pas pour répondre aux attentes des clients. La pression est forte avec des clients qui n’hésitent pas à auditer nos activités pour vérifier notre conformité avec leurs propres standards de sécurité.

Des initiatives pour aller toujours plus loin

Chaque année, l’entreprise relève les objectifs de ses usines en matière d’accidents, pour tendre vers le zéro accident. Il y a un mois, la Direction HSE a lancé, en collaboration avec le service RH et les représentants du personnel, une démarche de mesure de la qualité de vie au travail.

Concrètement, Matière® soumet une série de questions à chaque collectif de travail (les soudeurs, les maçons, etc.). Le but est d’apporter des solutions adaptées aux problématiques propres à chaque métier afin d’identifier les points bloquants et d’apporter des solutions adaptées aux problématiques des différents métiers.

« Nous cherchons sans cesse à développer de nouveaux outils ou initiatives pour maintenir les équipes en alerte sur les enjeux de sécurité », souligne le responsable HSE. L’une des priorités aujourd’hui pour la société, c’est d’étoffer son équipe HSE, ce qui se révèle complexe. Nous peinons à recruter des profils HSE. Et si les jeunes diplômés connaissent parfaitement les textes, ils manquent de pragmatisme. Il ne suffit pas de connaître les textes et la technique. Il ne faut pas oublier que c’est avant tout un métier humain ».

Qu’est-ce que le référentiel MASE ?

Le référentiel MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) est basé sur 5 axes :

  • Engagement de la direction de l’entreprise ;
  • Compétences et qualifications professionnelles ;
  • Organisation du travail ;
  • Efficacité du système de management ;
  • Amélioration continue.

Matière® s’engage fermement en matière de sécurité, avec pour objectif une politique de tolérance zéro accident. Grâce à une structuration solide de son management HSE, des actions de sensibilisation régulières et une attention constante aux enjeux de sécurité, l’entreprise poursuit une démarche d’amélioration continue pour assurer un environnement de travail sécurisé.

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Consommer moins dans un contexte de crise énergétique

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

photo d'un soudeur

Dans un marché de l’emploi sous tension, chez Matière®, nous apportons des solutions concrètes pour répondre aux besoins de recrutement : formation, mobilité, évolutions de parcours.

Des difficultés pour attirer les talents

De responsable QSE à dessinateur en passant par soudeur ou encore opérateur de machines ou chef d’atelier chaudronnerie, Matière® recrute une grande variété de profils. Actuellement, ce sont 31 postes qui sont à pourvoir dans ses bureaux et usines implantés notamment dans le Cantal, les Vosges ou encore le Lot. A l’instar de ses pairs, l’entreprise Matière® rencontre de plus en plus de difficultés pour attirer les talents.

« Nos usines sont implantées dans des zones de pleins emplois, comme le Cantal par exemple, où le taux de chômage de l’ordre de 3,8 % n’a jamais été aussi bas. Et ces zones géographiques pâtissent d’un manque d’attractivité par rapport à des zones plus urbaines et développées. »

Myriam Merle, Assistante RH

Autre frein au recrutement : des métiers comme la soudure ou la chaudronnerie qui sont méconnus du grand public et perçus comme des métiers peu qualifiés et difficiles. Enfin, les aspirations des jeunes générations changent, ils veulent plus de flexibilité, un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnelle et un emploi qui fait sens.

Offrir des perspectives attrayantes

Matière® mise sur plusieurs atouts pour attirer et retenir les talents : ses valeurs familiales et entrepreneuriales, la solidité de son modèle, ses produits de qualité à forte valeur ajoutée, mais aussi sa capacité à les exporter dans le monde entier.

Pour les équipes des usines, pas de travail à la chaîne, ni d’objectifs de résultats, c’est l’autonomie des activités qui est privilégiée. Une attention particulière est apportée pour créer un environnement de travail où l’autonomie, la progression et l’évolution sont valorisées.

« Les exemples de mobilité et d’évolutions ne manquent pas au sein de l’entreprise, souligne Myriam Merle. De conducteur d’engins à chef de chantiers, de soudeur à chef d’atelier, de chauffeur à responsable de services … Lorsqu’un collaborateur veut évoluer, nous étudions avec lui les pistes d’évolution et lui proposons des formations plus ou moins courtes. Plusieurs formations sont dispensées à Egletons, véritable capitale des travaux publics, qui compte un nombre important d’établissements de formation renommés. »

S’associer avec des écoles pour proposer une formation de soudeur

Le métier de soudeur est l’un des plus en tension en France, avec des besoins colossaux notamment dans l’aéronautique, les énergies renouvelables et la construction d’ouvrages d’art. En effet, à la suite de la désindustrialisation massive du pays à partir des années 70, les soudeurs sont devenus une denrée rare.

Face à ce contexte difficile, Matière® s’est rapprochée de l’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie (UIMM) pour monter une formation de soudeurs en alternance.

« Nous avons fait des campagnes de recrutement dans les Pôles Emplois de la région et recruté huit stagiaires (dont une femme). Nous avons ensuite élaboré ensemble un programme de formation adapté à nos besoins et lancé la première session en mars dernier. Pendant un an, les stagiaires alternent des cours théoriques et pratiques dans les locaux de l’UIMM dans le Lot et des périodes d’alternance chez Matière®. Il s’agit d’une formation qualifiante qui permet d’obtenir le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de soudeur et qui s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans. »

Myriam Merle, Assistante RH

Chez Matière®, nous sommes fiers de notre engagement envers la qualité et la sécurité, et nous valorisons le travail d’équipe et la collaboration pour atteindre nos objectifs communs. Nous croyons fermement que des équipes bien formées et engagées sont essentielles à notre succès et à la satisfaction de nos clients.

Pour continuer sur cette voie, une deuxième session de formation a été ouverte en début d’année.

Pour aller plus loin

MATIÈRE® ET SÉCURITÉ : TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENT

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Construction des ouvrages : chaque étape est importante !

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Construction des ouvrages : chaque étape est importante !

Bi-poutres usage routier

La construction des ouvrages d’art, qu’il s’agisse de ponts, de viaducs ou de tunnels, est un domaine complexe qui requiert une grande expertise technique et une méthodologie rigoureuse. Chaque étape, de la conception à la réalisation en passant par l’entretien, est cruciale pour garantir la qualité et la sécurité des infrastructures.

Les 8 étapes à respecter pour la construction d’ouvrages d’art

La construction d’ouvrages d’art doit respecter des normes strictes et prendre en compte les spécificités du terrain ainsi que les besoins des utilisateurs.

Zoom sur les étapes clés de la construction selon Matière® : une méthode de travail industrielle avec des processus maîtrisés.

#1 – Étude de faisabilité & conception

Les ouvrages de Matière® sont conçus dans notre bureau d’études interne par nos ingénieurs, projeteurs et dessinateurs. A chaque nouvel ouvrage, ils réalisent une étude spécifique pour trouver la meilleure solution technique et économique pour le client, en fonction du cahier des charges du client, des conditions d’accès sur le chantier et des normes en vigueur.

#2 – Approbation des plans

Une fois réalisés, les plans sont approuvés par toutes les parties prenantes du projet : le donneur d’ordre, les architectes, les bureaux de contrôle, les entreprises sous-traitantes, etc. Cette étape est cruciale pour s’assurer que toutes les parties sont d’accord sur le projet final et qu’il répond aux exigences de qualité et de sécurité.

#3 – Préparation du site

Bien préparer le chantier, c’est essentiel pour respecter les délais et coordonner tous les intervenants. Confiée au conducteur de travaux, cette étape clé consiste à vérifier si les éléments définis lors de la réponse à l’offre sont techniquement réalisables et susceptibles d’être améliorés. Il s’agit aussi d’évaluer les besoins humains et le matériel nécessaire en fonction du type de chantier et des attentes du client.

#4 – Fabrication

Qu’il s’agisse des fondations en béton, des pièces en béton armé, de la charpente ou des caissons préfabriqués des ouvrages métalliques Unibridge®, Matière® a la capacité de fabriquer ces éléments dans l’une de ses cinq usines, réparties à travers la France à Brive-La-Gaillarde (béton), Souleyrie (béton et métal), Bagnac-sur-Célé (métal), Charmes (métal), Le Creusot (métal) et également en Belgique à Ocquier, où se trouve l’usine de sa filiale, MBB.

#5 – Montage des éléments de la structure

C’est la configuration du chantier qui détermine la méthodologie d’installation (environnement et hauteur du site, passage d’eau, moyen de manutention sur place, proximité des voies de circulation). En général, Matière® pose les structures métalliques par grutage (les principaux éléments sont assemblés au sol, avec à la clé moins de temps de préparation et un montage plus rapide) ou lançage (les ponts sont posés avec des moyens de levage).

#6 – Installation des éléments de finition

Cette étape consiste à poser les éléments qui vont habiller la structure et la protéger (garde-corps, trottoirs, revêtements de surface…). Ces éléments doivent être choisis avec soin pour résister aux conditions climatiques et aux usages spécifiques du pont.

#7 – Tests et mise en service

Avant la mise en service du pont, Matière® réalise des tests rigoureux pour s’assurer de sa sécurité. Ces tests peuvent inclure des simulations de charges, des essais de résistance, des contrôles non destructifs, etc. Une fois les tests validés, le pont est officiellement mis en service et ouvert à la circulation.

#8 – Entretien

Et parce que l’histoire d’un ouvrage ne se termine pas avec sa livraison et sa pose, Matière® assure son entretien et le suivi de son bon fonctionnement tout au long de sa durée de vie. Une étape cruciale pour préserver la sécurité et la qualité du pont. 

La construction d’ouvrages d’art requiert une grande expertise technique et une méthodologie rigoureuse pour garantir la qualité et la sécurité des infrastructures. Matière® est un acteur majeur dans ce domaine et a su développer des méthodes de travail industrielles et des processus maîtrisés pour répondre à ces défis. Et ce, tout en plaçant l’innovation au cœur de sa stratégie afin de concevoir des solutions plus respectueuses de l’environnement et de contribuer à la construction d’infrastructures durables et pérennes.

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Attirer, former et accompagner les talents dans un contexte de pénurie de main d’œuvre

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Choisir un ouvrage d’art : entre esthétique et contraintes environnementales

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Choisir un ouvrage d’art : entre esthétique et contraintes environnementales

Longueur des ouvrages d’art, caractéristiques techniques, style architectural, finitions… Matière® assiste ses clients dans la définition de leurs ouvrages afin de trouver le meilleur compromis économique, technique et esthétique, tout en prenant en compte leur usage et leur environnement.

Acteur de la définition des ouvrages : c’est ainsi qu’Andréa Grandi, Ingénieur génie civil, grands projets, qualifie le rôle de Matière® auprès des clients.

« Nous collaborons avec nos clients sur le choix de l’ouvrage et les accompagnons pas à pas afin de réaliser un ouvrage esthétique, qui répond à l’ensemble de leurs besoins et qui s’insère parfaitement dans l’environnement extérieur »

Andréa Grandi

Choisir un ouvrage en misant sur l’esthétique pour se différencier

Matière® a récemment travaillé de manière proactive avec un bureau d’architectes sur les passerelles urbaines pour orienter ses clients à l’export dans leur premier choix. « Nous avons défini un catalogue de passerelles modulaires avec une trentaine d’options esthétiques pour aider nos clients, car ils sont parfois démunis au démarrage des projets, souligne Andréa Grandi. Nous avons défini la partie technique, avec comme prérequis technique de s’appuyer sur une structure modulaire de qualité et économique. De son côté, le cabinet d’architectes s’est concentré sur les possibilités d’habillage architectural. »

Si la structure est identique, les finitions extérieures diffèrent en fonction des attentes du client et de l’environnement extérieur de la passerelle : panneau en aluminium, auvent en filet d’acier, tissage en bois, treillis en PVC… « Nous présentons ce book lors des appels d’offre, ce qui permet aux clients de se projeter avec plusieurs possibilités architecturales pour leur ouvrage souligne Andréa Grandi. C’est un argument en plus pour les convaincre de nous confier leurs projets. »

Ce travail proactif en amont avec les architectes porte déjà ses fruits puisqu’il a permis la signature récente d’un contrat au Gabon pour la réalisation de quatre passerelles dans la ville de Libreville.

Choisir un ouvrage c’est avant tout faire les bons choix techniques

Fort d’un savoir-faire historique de plus de 90 ans, Matière® maîtrise parfaitement les choix de matériaux et les techniques à privilégier selon la fonction d’usage des ponts (pont ferroviaire, passerelle urbaine, autopont routier) et leur environnement (zone urbaine, zones sismiques ou au-dessus de l’eau).

Pour la structure des ponts, c’est le métal qui est à privilégier. Pourquoi ? Car il est facile à transporter à l’export et présente le meilleur compromis pour un ouvrage de qualité et économique. Quant au reste des matériaux, Matière® s’efforce de miser sur des produits locaux.

« Nous regardons ce qui est disponible sur place et privilégions une production locale quand c’est possible, au moins pour certains éléments comme un habillage en bois plutôt que des finitions en métal. »

Andréa Grandi

Les défis liés à l’usage des ponts

Côté usage, les ouvrages ferroviaires ont des contraintes plus élevées que les ponts routiers, en raison des charges plus importantes et des exigences de l’exploitant pour que le train circule en toute sécurité. Ces complexités sont parfaitement maîtrisées par les ingénieurs du bureau d’études qui les intègrent dans leurs calculs. Et parce que ce sont des ouvrages très sollicités, des ouvrages qui « fatiguent » avec le temps, Matière® doit réaliser des vérifications particulières pour garantir leur longévité et permettre une bonne circulation des trains.

Les défis liés à l’environnement des ponts

En ce qui concerne l’environnement des ouvrages, il est important de savoir prendre les bonnes décisions selon qu’ils soient isolés, difficiles d’accès, qu’ils enjambent une rivière ou qu’ils soient situés dans une zone sismique.

Par exemple, pour les ponts franchissant des cours d’eau, Matière® travaille avec des bureaux d’étude spécialisés pour calculer à quel niveau de la rivière il faut positionner le pont afin qu’il ne soit pas emporté par la rivière.

Idem avec les environnements sismiques, Matière® réalise les calculs nécessaires pour définir le dimensionnement et la forme de l’ouvrage afin de garantir une résistance infaillible en cas de séisme. « Nos calculs permettent de vérifier comment l’ouvrage va se comporter pendant un tremblement de terre, dans quelles proportions il va se déplacer et quel dispositif mettre en place pour qu’il revienne en place après le séisme », précise Andréa Grandi.

Enfin, pour les produits à l’export, l’ouvrage métallique Unibridge® s’impose comme la meilleure solution, quels que soient l’usage et l’environnement du pont. Les ouvrages Unibridge® possèdent de nombreux avantages pour l’export : polyvalence, modularité, résistance, rapidité de montage, facilité de transport, et bien plus encore !

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Usine foraine de préfabrication : une solution vertueuse aux multiples atouts

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